Les PME (Petites et Moyennes Entreprises) peuvent être définies, d'après la Confédération française des PME, comme « celles dans lesquelles les chefs d'entreprises assument personnellement et directement les responsabilités financières, techniques, sociales et morales de l'entreprise, quelle que soit la forme juridique de celles-ci. » Elles bénéficient depuis 1974/1975 d'un regain d'intérêt des milieux économiques et gouvernementaux et cela pour la simple raison que non seulement les grandes entreprises ont été fortement touchées par les différentes crises mondiales, mais aussi grâce à la capacité d'adaptation des PME qui ont été génératrices d'emplois. Cependant, depuis quelques années, la situation se déprécie peu à peu. D'ailleurs, selon une enquête réalisée par le bureau de conseil « Deloitte Fiduciaire », basée sue les comptes 2004 de plus de 2500 PME en Belgique, la rentabilité nette des petites et moyennes entreprises familiales belges n'est pas brillante (ou du moins faible), mais par contre elles regorgent d'un taux de solvabilité bien meilleur qu'imaginé.
La problématique ici est de savoir, nonobstant cette situation délicate, comment ces entreprises familiales se financent-elles ? Quels sont leurs niveaux de rentabilité et de solvabilité ? Est-ce que les mesures sont prises pour identifier et maîtriser les risques (risque de gestion, risque lié à la rentabilité, risque d'investissement... ?) Est-ce qu'il existe en permanence un tableau de bord ? Quel est l'impact des intérêts notionnels dans leurs politiques de gestion interne et principalement de gestion fiscale ?
Pour essayer de répondre à ces questions, nous allons tout d'abord effectuer une courte analyse financière par centre d'études en ce qui concerne la mesure des niveaux de rentabilité et de solvabilité, nous procéderons par la suite à une étude descriptive destinée à évaluer l'attractivité de la prime de risque dégagée dans les PME, et nous verrons à la fin une des stratégies de gestion adoptée par elles pour bénéficier ou exploiter la nouvelle réforme fiscale ; mais avant l'approche globale des PME sera présentée (...)
[...] Quel est l'impact des intérêts notionnels dans leurs politiques de gestion interne et principalement de gestion fiscale ? Pour essayer de répondre à ces questions, nous allons tout d'abord effectuer une courte analyse financière par centre d'études en ce qui concerne la mesure des niveaux de rentabilité et de solvabilité, nous procéderons par la suite à une étude descriptive destinée à évaluer l'attractivité de la prime de risque dégagée dans les PME, et nous verrons à la fin une des stratégies de gestion adoptée par elles pour bénéficier ou exploiter la nouvelle réforme fiscale ; mais avant l'approche globale des PME sera présentée. [...]
[...] Il s'exprime ainsi : Excédent brut d'exploitation (EBE) ROI = Capitaux permanents EBE = Capitaux propres + provisions pour risques et charges + dettes à moyen et long terme Avec EBE = Ventes et prestations (70/74) Approvisionnements et marchandises Services et biens divers (charges externes) Rémunérations, charges sociales et pensions (charges de personnel) 70/74 (60 + 61 + 62) D'où ROI = = x % 10/15 + 16 + 17 La santé des PME belges est plus préoccupante en Région bruxelloise qu'en Wallonie ou en Flandre. En effet, le rendement opérationnel[1] des sociétés implantées dans la capitale est inférieur à celui observé dans les deux autres régions, ceci étant dû notamment à la structure du tissu économique bruxellois. [...]
[...] (F.P > F.E)[3] La solvabilité réelle des PME belges apparaît donc supérieure à ce qui est généralement estimé. En moyenne, elle s'élève à dans la région de Bruxelles-Capitale : 30% des fonds propres et 25% issus des comptes courants et emprunts différés qui sont octroyés par les actionnaires. Une étude montre des disparités régionales et sectorielles sensibles, la solvabilité réelle étant plus importante en Flandre qu'en Wallonie Cela s'explique par le fait qu'au sud du pays, les patrons gardent moins le capital et choisissent davantage d'aller vers l'endettement ; alors qu'en Flandre (Nord), les entreprises ont moins confiance en l'avenir et ont tendance à redistribuer les bénéfices aux actionnaires tous les ans plutôt que de les conserver pour renforcer leurs fonds propres. [...]
[...] Il y a donc identité entre le patrimoine du dirigeant et celui de son entreprise. Aux modalités de gestion : le dirigeant assume lui-même sa gestion sous sa propre responsabilité. C'est donc un homme polyvalent qui appréhende tous les problèmes techniques, commerciaux et administratifs. Aux rapports patron/salariés : il existe un contact direct entre le patron et le salariés, ce qui gomme les relations hiérarchiques. Chapitre 2 : Rentabilité et solvabilité des PME Rentabilité des PME Rentabilité d'exploitation Elle mesure l'activité de l'entreprise. [...]
[...] En outre des petites et moyennes entreprises sont dans l'impossibilité de remplir leurs obligations financières dans une amélioration de leur résultat au cours de l'année suivante. Globalement, cette augmentation des charges, en général, entraîne une diminution du bénéfice et par conséquent une diminution du ROE. En pratique, la mauvaise rentabilité des PME est due à une absence du tableau de bord au sein des entreprises. C'est un outil de pilotage nécessaire pour une bonne gestion financière dont le but est d'offrir une visualisation simplifiée des situations décrites et des constats effectués par les indicateurs tels que les ratios. [...]
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