Les objectifs poursuivis par le diagnostic financier dépendent des préoccupations de ceux qui entreprennent le diagnostic.
Il est classique de distinguer le diagnostic interne du diagnostic externe.
[...] De même, en cas de financement uniquement par capitaux propres, le résultat avant impôt de l'entreprise aurait été égal à RCAI + intérêts[17]. Si l'on tient compte ensuite de l'incidence fiscale, il vient : Rentabilité économique (après impôt) = rentabilité financière à dette nulle (après impôt) = = En effet, si l'entreprise s'était financée uniquement par capitaux propres, son résultat imposable aurait été égal à son résultat économique. Elle aurait donc payé un impôt sur ce résultat et le résultat net revenant aux propriétaires aurait alors été égal à Résultat économique ( Cependant, d'un point de vue économique, la rentabilité économique est générée par les actifs (l'actif économique, les investissements). [...]
[...] Si le flux généré par l'activité ne permet pas de couvrir le flux d'investissement, l'entreprise est considérée comme vulnérable car elle est structurellement dépendante d'un financement auprès des prêteurs extérieurs (l'entreprise est contrainte de s'endetter de plus en plus). Sa pérennité n'est pas durablement assurée par un équilibre des flux de trésorerie. Ce type de tableau doit toujours s'interpréter avec prudence. Il est par exemple normal qu'en période de croissance et d'investissements importants, le flux généré par l'activité soit insuffisant. L'entreprise a logiquement recours à des financements externes pour financer ses investissements. [...]
[...] De telles normes restent cependant arbitraires. Le niveau du FR souhaitable dépend notamment du risque de faillite que les prêteurs sont disposés à supporter. Chapitre IV - L'analyse dynamique du risque de défaillance On ne peut évidemment se contenter d'un constat de situation. On a vu que l'interprétation de la situation de trésorerie de l'entreprise à un moment donné exigeait que l'on examine, par confrontation de bilans successifs, les évolutions respectives du besoin en fonds de roulement et du fonds de roulement. [...]
[...] Cette structure financière est défavorable car l'entreprise est tributaire de crédits de trésorerie dont le renouvellement n'est pas certain, le risque de faillite est important[42]. Au total, six situations de trésorerie sont possibles : Situation L'entreprise dispose d'un fonds de roulement positif supérieur à son besoin en fonds de roulement : sa trésorerie est positive ; il s'agit là d'une situation a priori satisfaisante, sous réserve cependant que la trésorerie soit correctement utilisée, c'est-à-dire placée dans les conditions satisfaisantes de rémunération. [...]
[...] Sauf dotations aux amortissements et aux provisions financiers. Sauf produits des cessions d'immobilisations; quote-part des subventions d'investissement virée au résultat de l'exercice; reprises sur provisions exceptionnelles. Sauf valeur comptable des immobilisations cédées; dotations aux amortissements et aux provisions exceptionnels. Si on veux être précis : investissements = acquisitions d'immobilisations + augmentation du besoin en fonds de roulement d'exploitation Pour bien comprendre ce raisonnement, il est nécessaire de rappeler le rôle financier des amortissements : le renouvellement des immobilisations. En diminuant le bénéfice de l'exercice par les dotations aux amortissements (charges calculées non décaissées), on maintient dans l'entreprise des capitaux qui auraient pu être distribués. [...]
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