Nos économies sont aujourd'hui monétaires au sens où la monnaie est indispensable. Elle facilite les transactions et contribue même au développement économique.
Pour quelle raison une première forme de monnaie est-elle apparue ?
Qu'est-ce qui caractérise la monnaie ? Quelles sont les différentes formes de la monnaie ?
[...] Il existe d'autres instruments de paiement avec support papier, par exemple l'effet de commerce, cela désigne une créance qui est donc transmissible par voie d'endossement. Dans l'effet de commerce, c'est la date qui est importante alors que dans le chèque c'est le bénéficiaire. La lettre de change est une sorte d'effet de commerce et matérialise un délai de paiement du fournisseur vers l'entreprise. L'entreprise va porter à sa propre banque la lettre de change qu'elle a reçue pour se faire payer, afin de ne pas attendre le paiement retardé et c'est donc alors la banque qui supporte le crédit. Ceci est appelé l'escompte commercial. [...]
[...] Les banques de second rang sont obligées d'avoir un compte courant approvisionné c'est-à- dire un solde créditeur représenté par les réserves obligatoires. Ces réserves sont déterminées en termes de pourcentage relativement aux dépôts recueillis par la banque. Donc la monnaie scripturale pour être utilisé à besoin d'instrument de paiement, il y en a deux sortes : Ceux qui ont un support papier. Il existe une concurrence entre ces moyens de paiements. Cela dépend des systèmes de paiement qui sont plus ou moins développés. [...]
[...] La nécessité de refinancement. Sur une période donnée, les pertes en monnaie centrales sont supérieures aux rentrées en monnaie centrale, dans l'ensemble du système bancaire, le besoin de liquidité va s'accroitre, donc la nécessité du refinancement se traduit par le fait que sur une année, la monnaie centrale obtenue grâce aux facteurs de liquidité ne compense pas les pertes subites à cause de ces mêmes facteurs. Dans ce cas le système bancaire ne peut pas faire face à ces engagements (demande de la clientèle, retrait de billet), ne pouvant faire face à ces engagements elle doit se refinancer auprès de la banque centrale. [...]
[...] Ensuite la généralisation de ce type de monnaie arrive beaucoup plus tardivement. En France elle se développe dans les années 60, cette généralisation est liée au développement du chèque. La part de la monnaie scripturale dans la monnaie au sens strict continue a augmenté, en 2002 cette monnaie scripturale représentait 91,8% de la monnaie au sens large. Dans la zone Euro ce pourcentage est moins important d'environ 10 points. La spécificité de la monnaie scripturale c'est qu'elle a besoin pour être utilisée par les agents non financiers d'instruments de paiement scripturé. [...]
[...] La quantité de monnaie en circulation ne va déterminer que les prix absolus. Chez Stuart MILL (1806-1906) la monnaie est insignifiante et neutre. La quantité de monnaie en circulation influe uniquement sur le niveau des prix, mais n'affecte pas le niveau de production. Tous ces auteurs s'interrogent sur le lien entre monnaie et volume de transaction. Ces analyses vont s'échelonner sur 2 siècles : et toutes ces variantes constituent la théorie quantitative de la monnaie. Il ne faut pas confondre cette théorie avec l'équation quantitative de la monnaie. E. [...]
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