Le MEDAF étant un modèle prévisionnel, il permet de calculer la rentabilité espérée d'un titre à partir de la rentabilité espérée d'un portefeuille de marché et du risque anticipé du titre. Le modèle utilise des données historiques pour réaliser des prévisions ce qui revient donc à faire implicitement l'hypothèse d'anticipations rationnelles, c'est-à-dire que les réalisations correspondent exactement à ce qui a été prévu.
Markowitz en 1959 a développé la théorie du choix optimal d'un portefeuille par un individu sur la base du rendement espéré et de la variance.
Sharpe et Lintner sont les premiers à dériver les conséquences de cette théorie pour l'équilibre des marchés financiers, ils ont donc développé le MEDAF qui est sans doute le modèle d'évaluation le plus connu.
Le MEDAF, bien qu'il ait été souvent critiqué par des modèles montrant la faiblesse de ses résultats, il reste de nos jours l'un des outils les plus utilisés pour l'évaluation des actifs financiers.
[...] Notons aussi que la grande popularité de ce modèle tient également au fait qu'il peut, en théorie, être L'objet de vérifications empiriques. Cependant, la critique de Roll souligne que cette théorie est certainement plus difficile à tester que ce que l'on avait imaginé lors de ses premiers développements. La notion d'équilibre de marché sur laquelle le MÉDAF repose est un concept statique. Un équilibre de marché décrit en effet une situation stable de l'économie, où chaque investisseur est satisfait et obtient ce qu'il demande. Ce concept ne permet pas de décrire comment le marché parvient à ce résultat. [...]
[...] S'ils cherchent à remettre en cause le MEDAF, ils ne proposent pas de modèle d'équilibre alternatif. Conclusion Malgré les critiques dont il a fait l'objet, le MEDAF constitue un modèle très apprécié pour la valorisation des actifs. Il a l'avantage d'être simple et constitue un des meilleurs modèles d'explication des rentabilités. Le MÉDAF - ou CAPM - Le MEDAF a établi une théorie sur la valorisation des titres individuels et a contribué à améliorer la compréhension du comportement des marchés et de la formation des prix des actifs. [...]
[...] Il permet donc de développer une théorie des prix des titres financiers, mais au détriment d'une théorie du volume des transactions. Le MEDAF n'en reste pas moins l'un des deux modèles de valorisation des titres financiers les plus importants de la finance moderne, l'autre étant le modèle de valorisation par arbitrage. Bibliographie - BREALEY R., MYERS S. et ALLEN F., Principes de gestion financière PEARSON Éducation, 8e édition, Paris - CHARREAUX G., Gestion financière Litec, Paris - COBBAUT R., Théorie financière Economica, 2e édition, Coll. [...]
[...] Limites du MEDAF 1. Les limites de la diversification 2. Les difficultés de l'application pratique du MEDAF 3. Instabilité du β 4. Les limites théoriques du MEDAF V. Extensions du MEDAF 1. Modèle APT (modèle d'évaluation par arbitrage) 2. Le modèle de FAMA-FRENCH Conclusion Bibliographie Introduction Markowitz en 1959 a développé la théorie du choix optimal d'un portefeuille par un individu sur la base du rendement espéré et de la variance. Sharpe et Lintner sont les premiers à dériver les conséquences de cette théorie pour l'équilibre des marchés financiers, ils ont donc développé le MEDAF qui est sans doute le modèle d'évaluation le plus connu. [...]
[...] Lorsque le Bêta est supérieur à cela signifie que le titre est plus volatile que le marché, son risque est donc élevé. Un projet présente un bêta faible (inférieur à : s'il est faiblement risqué (risque total faible) ou si le coefficient de corrélation avec le portefeuille de marché est faible. Le coefficient bêta d'un titre est expliqué par un ensemble de facteurs tel la sensibilité du secteur de l'entreprise à la conjoncture économique, la structure des coûts d'exploitation (plus les coûts fixes sont importants, plus le bêta est élevé), la structure financière (plus l'entreprise est endettée, plus le bêta est élevé), la visibilité des performances de l'entreprise (plus la visibilité sur les résultats futurs est bonne, moins le bêta sera élevé) et du taux de croissance des résultats (plus le taux est fort, plus le bêta est élevé) La droite de marché C'est une représentation graphique du MEDAF, elle permet de déterminer le taux de rentabilité à exiger d'un titre compte tenu du seul risque rémunéré qui est le risque de marché. [...]
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