Certes ces chiffres montrent que les agences des banques françaises se portent bien. Cependant, l'environnement du marché n'est pas aussi « rose » qu'il y paraît, il est même de plus en plus austère. Les banques en ligne (comme ING direct) sont désormais des acteurs prépondérants de la guerre aux parts de marché. L'image des banques est sans cesse détériorée via la presse et les associations de consommateurs. Et enfin, l'année 2007 ne sera pas propice aux banques en raison de la crise des « subprime*» » aux Etats-Unis qui a fortement affecté le marché français (...)
[...] Pour la seule année 2006, le bénéfice net engrangé par les six plus grandes banques françaises s'élève à 28 milliards d'euros, soit une évolution de 27% par rapport à l'année 2006. Les valeurs boursières des trois groupes tutoient des sommets (voir encadré). Le choix des trois grandes banques de se porter vers l'international a largement contribué à ces bénéfices record. En effet la part de bénéfice dégagé par la banque de détail en France diminue. L'internationalisation des banques constitue un excellent relai de croissance. [...]
[...] En 2007, année un peu plus calme, on peut noter du côté de BNP Paribas l'acquisition de deux banques dépositaires et de conservations de titres* soit Exelbank (Espagne) et RBS International Securities Services (joint- venture* détenue à 70% par la Royal Bank of Scotland et à 30% par The Bank of New York). Le Crédit Agricole s'est lui positionné au Japon, où les autorités nipponnes ont donné leur agrément pour la création de Crédit Agricole Life Insurance Company Japan Ltd. Située à Tokyo, elle cible le marché de la bancassurance*. [...]
[...] La cause majeure de cette concurrence acharnée est la montée en puissance des banques en ligne. Celles-ci sont passées du statut de simple menace au statut de concurrents à part entière. Les banques en ligne arrivent à maturité et ont élargi leurs activités. De la simple collecte d'épargne sur des super livrets on est passé maintenant à des comptes courants (Monabanq, Boursorama Banque), des assurances-vie, des plans d'épargne en actions aux conditions tarifaires très avantageuses. Pour contrer les banques en ligne, les banques de réseau ont développé leurs propres services en ligne. [...]
[...] Ces cartes sont de plus en plus personnalisées. Philippe David, sénior Vice Président déclare dans le périodique spécialisé Système de Paiement : les technologies sont aujourd'hui à maturité pour franchir une nouvelle étape et passer à la deuxième génération de cartes. Les consommateurs aiment leur carte bancaire et souhaitent aller plus vite dans leurs actes quotidiens. Ils apprécient de bénéficier d'une équation personnelle déclinée aussi dans l'univers carte Il insiste ensuite sur l'importance du visuel : Au total, les porteurs veulent des cartes plus sexy, plus fun et les banques ont compris qu'il fallait bouger. [...]
[...] Des ventes croisées donc, mais aussi, potentiellement, des ventes groupées entre l'agence immobilière qui négocie la transaction du bien et la banque qui le finance. La plupart des banques prévoie des offres groupées comprenant le crédit immobilier, l'assurance habitation, une réserve d'argent pour financer les frais d'installation et même des services de déménagement. Mais vendre des biens immobiliers pour les banques répond avant tout à des objectifs de conservation d'une clientèle captive et conquête : C'est avant tout un produit d'appel, qui leur permet de gagner de nouveaux clients en offrant des taux bas. [...]
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