Il convient de mettre en évidence l'inadéquation entre l'évolution des systèmes financiers et la dynamique de développement des PME Elles évoluent en effet dans un environnement de plus en plus instable, appelant par la même des modalités de financement plus souples afin de pouvoir faire face à un univers incertain. Or, et d'une manière assez paradoxale, les mutations financière n'ont pas facilité l'accès des PME aux financements externes. Il s'agit en effet d'un paradoxe dans la mesure où on aurait pu penser que les réformes opérés dans les systèmes financiers qui se traduit par une volonté de libéralisation, et donc par une aptitude plus importante du système bancaire à traiter, séparer et diversifier les risques ; se seraient traduites par un financement accru des PME (...)
[...] Malgré l'inadaptation des dispositifs financiers traditionnels pour couvrir les besoins spécifiques des PME (Maron 1982), peu de choses sont connues sur les moyens mis en œuvre par celles-ci pour financer leurs activités. Il convient de mettre en évidence l'inadéquation entre l'évolution des systèmes financiers et la dynamique de développement des PME Elles évoluent en effet dans un environnement de plus en plus instable, appelant par la même des modalités de financement plus souples afin de pouvoir faire face à un univers incertain. Or, et d'une manière assez paradoxale, les mutations financière n'ont pas facilité l'accès des PME aux financements externes. [...]
[...] Dans cette optique, le présent mémoire fournira un cadre théorique et analytique du financement des PME (PARTIE à travers le financement des investissements qu'elles réalisent (PARTIE 1). Par la suite, nous mettrons en évidence les difficultés singulières auxquelles elles doivent faire face dans la configuration du marché des capitaux actuel (PARTIE 2). PARTIE 1 : DU CADRE THEORIQUE ET ANALYTIQUE DU FINANCEMENT DES PME Introduction En premier lieu, une précision terminologique s'impose : le français a forgé le sigle PME par accolement des mots et ce qui peut être source d'ambiguïtés et de quelques barbarismes : si, au pluriel, nous pouvons dire Petites et Moyennes Entreprises, il va de soi qu'au singulier la PME ne peut être qu'une Petite et Moyenne Entreprise. [...]
[...] Cependant, le 6 mai 2003, la Commission a adopté une nouvelle recommandation 2003/361/CE concernant la définition des PME qui depuis le 1er janvier 2005 a remplacé la Recommandation 96/280/CE. La révision prend en compte les développements économiques intervenus depuis 1996 et les enseignements tirés de l'application de l'ancienne définition. La définition révisée accroît la sécurité juridique tout en réduisant les possibilités de contournement, particulièrement en ce qui concerne les aides d'Etat, les fonds structurels et le programme-cadre de recherche développement. [...]
[...] Cependant, elles font face à des difficultés particulières que les législations communautaires et nationales tentent de compenser en leur octroyant divers avantages. C'est pourquoi une définition juridiquement claire et facile d'utilisation est nécessaire afin d'empêcher des distorsions dans le marché intérieur. Cette définition permet d'éviter que les entreprises faisant partie d'un grand groupe profitent des régimes de soutien aux PME alors qu'elles pourraient bénéficier d'une protection économique plus importante que les véritables PME L'augmentation des plafonds financiers prend en compte l'augmentation des prix et l'accroissement de la productivité depuis 1996. Les seuils concernant l'effectif restent par contre inchangés. [...]
[...] Généralement on suppose que le coût du financement par émissions d'actions est le plus élevé, vient ensuite le financement par endettement et finalement l'autofinancement qui serait à faible coût pour l'entreprise. Compte tenu du rôle moteur joué par les PME dans la croissance économique et l'emploi, les questions relatives à leur financement revêtent une importance toute particulière. Certains acteurs de l'économie affirment que le marché des capitaux n'offre pas à certaines PME l'accès aux financements auquel elles auraient droit. D'autres, par contre, sont d'avis que le fait pour certaines entreprises de ne pas pouvoir obtenir du financement, est en réalité la conséquence de saines décisions d'affaires. [...]
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