Marché financier belge, solde TARGET, endettement, croissance, crise des subprimes, stabilité financière, dette des ménages, économie belge, biens et services, passif, actif, sociétés financières, patrimoine, PIB Produit Intérieur Brut
Le secteur financier a longtemps été considéré comme un domaine d'activité très utile et productif. En conséquence, il a connu une croissance parfois extrêmement dynamique. Toutefois, les événements de ces dernières années ont érodé l'ancien prestige du secteur. D'abord avec la crise des subprimes aux États-Unis, puis les perturbations de la zone euro, les marchés financiers ont été sous le feu des critiques du public. Certains se demandent désormais si les marchés financiers ne pèsent pas trop lourdement sur une économie nationale, au point de contrarier sa croissance. Dans cet article, nous nous concentrerons principalement sur la Belgique et tenterons de nous faire une idée de son secteur financier à travers plusieurs chapitres. Ainsi, c'est dans le contexte d'un secteur financier remis en question que nous verrons d'abord si celui-ci représente une menace pour les pays européens et plus particulièrement pour la Belgique. Ensuite, nous examinerons l'évolution du solde TARGET de la Belgique, qui tend à rester négatif. Dans un troisième chapitre, nous verrons l'impact du processus de réduction de la dette sur la croissance belge. Enfin, nous nous concentrerons sur les menaces que représente la dette des ménages belges pour la stabilité financière.
[...] Le marché financier belge - Solde TARGET et endettement Table des matières Introduction I. Le secteur financier en Belgique II. L'évolution du solde TARGET de la Belgique III. La réduction de la dette belge face à une croissance faible IV. Les risques liés à l'endettement des ménages belges Graphiques, tableaux et sources Sources : Figure 1 : Evolution des actifs des secteurs institutionnels de la Belgique Figure 2 : Evolution du passif des secteurs institutionnels de la Belgique Figure 3 : Evolution du solde TARGET de la Belgique Figure 4 : Evolution du passif des secteurs institutionnels belges Tableau 1 : Evolution des actifs des secteurs institutionnels belges (en milliards d'euros) et variation en pourcentage sur la période Tableau 2 : Evolution des engagements des secteurs institutionnels de la Belgique (en milliards d'euros) et variation en pourcentage sur la période Tableau 3 : Evolution des engagements des secteurs institutionnels belges (en pourcentage du produit intérieur brut) et leur variation en pourcentage sur la période Tableau 4 : Evolution des actifs des zones européennes et des ménages belges (en milliards d'euros) et leur variation en pourcentage sur la période Tableau 5 : Evolution des engagements des zones européennes et des ménages belges (en milliards d'euros) et leur variation en pourcentage sur la période Introduction Le secteur financier a longtemps été considéré comme un domaine d'activité très utile et productif. [...]
[...] Le passif du gouvernement belge et notamment la dette est détenu principalement par des sociétés financières qui voient dans le gouvernement une source sûre de placement. En ce sens, le secteur de la finance semble également être un outil puissant pour les gouvernements afin de propulser l'économie et de favoriser le développement. Globalement, les actifs des différentes entités belges (sociétés financières, sociétés non financières, gouvernement général et ménages) ont tendance à croitre au cours des dernières années. L'augmentation la plus intéressante se situe au niveau des ménages qui investissent davantage dans des actifs et notamment dans l'immobilier. [...]
[...] Les ménages belges s'endettent plus que leurs voisins européens pour parvenir à augmenter leurs actifs de façon moindre que ces mêmes voisins. Le recours à l'endettement pour l'acquisition d'actifs augmente grâce à des taux d'intérêt bas qui incitent la population belge à l'utiliser pour se constituer des actifs. L'expérience du passé, que ce soit en Europe, aux États-Unis ou dans d'autres pays, a montré les risques qu'une augmentation conjointe des prix de l'immobilier et des crédits pouvait faire peser sur la stabilité financière. [...]
[...] Le processus de réduction de la dette agit donc comme un frein à la croissance, mais reste nécessaire pour prévenir des risques qui pourraient avoir de lourdes conséquences sur la croissance de la Belgique. Les risques liés à l'endettement des ménages belges La dette hypothécaire reste un risque pour le secteur de la finance avec des expériences passées qui se sont avérées catastrophiques notamment lors de la crise de 2008. Dix ans après que le système financier a été plongé dans la crise par des marchés du crédit immobilier défectueux, le niveau d'endettement des ménages augmente de nouveau en Belgique. [...]
[...] Nous allons donc voir dans ce chapitre que la dette a bel et bien un impact sur la croissance de la Belgique, mais qu'il est nécessaire de le relativiser. En observant le cas de la Belgique, on remarque dans un premier temps que le montant des passifs de l'ensemble des acteurs du marché a eu tendance à augmenter avec des hausses allant de à plus de 29% pour les ménages lors de la période 2012-2018. Néanmoins, il est nécessaire de comparer non pas le montant du passif, mais le pourcentage de passif par rapport au PIB pour avoir une idée réelle du niveau d'endettement du pays. [...]
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