Les opérations de change remontent à l'Antiquité et ont longtemps revêtu la forme d'échanges sous forme monétaire.
Depuis la dématérialisation des monnaies, le marché des changes a revêtu la forme de transactions électroniques sécurisées dans le cadre du système SWIFT.
Le marché des changes est un marché mondial du fait de la globalisation, et surtout interbancaire (selon la BRI [banque de règlement international], 60% des échanges concernent les banques entre elles.)
Le marché des changes est le premier marché mondial avec un volume quotidien d'échanges estimé à 2 000 milliards de dollars en 2005, et presque 3 000 milliards en 2009.
[...] Le risque présent est la création d'une pression sur les salaires et/ou le niveau d'emploi. Les lois Hartz adoptées dans les 90 ont permis d'améliorer la compétitivité coût de l'industrie en faisant évoluer les CSU (coûts salariaux unitaires). Le change fort a joué sur les gains de productivité, les délocalisations (depuis les 90, l'industrie allemande a délocalisé plus de de sa valeur ajoutée) et la compétitivité structurelle associés à la spécialisation des économies allemandes et japonaises (monté en gamme, qualité, innovation). [...]
[...] - Les régimes de changes fixes réduisent les risques de change, car il n'y a plus de problèmes de volatilité et par conséquent, les coûts de gestion du risque sont réduits voir inexistant. Ces derniers sont, selon R. Coase, des coûts de transaction présents pour renforcer l'effet frontière et limiter les flux d'échange (modèle gravitationnel (l'intensité des échanges entre 2 pôles est proportionnelle à la masse économique de ces 2 pays et inversement proportionnel à la distance exprimée en terme de coûts.) - De même, l'existence d'un régime de change fixe constitue un facteur d'attractivité. [...]
[...] L'incohérence réside dans le fait que la poursuite d'un objectif de politique économique se traduit, à terme, par des effets pervers. - Crise spéculatrice de type autorégulatrice : Avec la globalisation financière, les gestionnaires de fonds ont une masse de capitaux généralement supérieure aux réserves de changes des BC. La spéculation consiste à rechercher des plus values en mettant à mal la capacité de résistance d'une banque centrale par des achats et des ventes à découvert. En effet, en régime de change fixe, les attaques spéculatives l'emportent souvent sur les BC. [...]
[...] L'objectif d'une dévaluation est de ramener le solde commercial à l'excédent ou de résorber une partie du déficit, donc redresser la balance commerciale : - la dévaluation améliore la compétitivité prix (augmentation des exportations et diminution des importations, - mais cet effet est retardé et sous certaines conditions (Cf. courbe en J de Marshall, Lermer, et Robinson ; théorème des élasticités.) La condition Marshal, Lermer et Robinson renvoie au théorème des élasticités critique. Ainsi, les produits nationaux seront plus exportés après une dévaluation, car moins chers sur les marchés étrangers. [...]
[...] La dégradation initiale du solde commercial provient de l'immédiate dégradation des termes de l'échange alors que les volumes exportés et importés sont confrontés à une certaine inertie. C'est donc après un certain temps que le solde commercial tant à se redresser quand les effets volumes l'emportent sur les termes de l'échange. Redressement qui implique un certain nombre de conditions. [...]
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