Pour produire ou échanger, créer et développer ses activités, pour conduire sa croissance interne et externe, l'entreprise et surtout la PME a besoin de moyens de financement. Les sources de fonds sont multiples ; l'une d'entre elles prend toutefois une importance croissante : les marchés de la finance directe. Le financement des PME par le marché financier marocain est pratiquement inexistant en raison des spécificités de ces entreprises, l'étroitesse de ce marché et des conditions exigées pour y accéder.
Dans cet exposé, nous passerons en revue le marché de la finance directe et ensuite quelques spécificités concernant la PME face à ce marché.
Les marchés financiers et boursiers sont des lieux où les valeurs mobilières sont émises et négociées, ils jouent un rôle très important sur le plan économique en permettant à l'Etat, aux entreprises publiques et semi-publiques ainsi qu'aux sociétés privées de trouver les ressources longues nécessaires au financement de leurs programmes de développement.
[...] Le financement par marché boursier reste très peu exploité par les entreprises marocaines et surtout les PME. Ce mode de croissance n'est pas envisagé par les PME marocaines à cause des spécificités liées aux PME, mais aussi liées au caractère familial des PME. Bibliographie Anne-Marie Keiser, Gestion Financière, éditions ESKA 1996 ; Robert Goffin –Principes de finance moderne 2e édition Economica 1999 Berand Jacquillat, Bruno Solnik, MARCHES FINANCIERS 4 ème édition Rapport de la bourse de Casablanca : www.casablanca-bourse.com/ Rapport de Conseil déontologique des valeurs mobilières www.cdvm.gov.ma Source la bourse de Casablanca BVC Le programme de modernisation était lancé au début des années visant la modernisation de la place de Casablanca. [...]
[...] Deuxièmement, des résultats négatifs se traduisent par une baisse de la capitalisation que les PME peuvent moins facilement corriger par un appel au marché que les grandes entreprises. Les sous-capitalisations apparaissent donc d'abord comme un problème de rentabilité Structure financière hiérarchisée : Suite au manque d´un système d'informations pertinent, la confusion entre actifs de l'entreprise et patrimoine personnel de l'entrepreneur. Le caractère familial de la majorité des PME l'aversion au risque des propriétaires-dirigeants préfèreraient financer les besoins de leur entreprise plus par autofinancement que par des prêteurs externes et même que par de nouveaux actionnaires les attitudes des dirigeants des PME : Les propriétaires-dirigeants préfèreraient financer les besoins de leur entreprise plus par autofinancement que par des prêteurs externes et même que par de nouveaux actionnaires. [...]
[...] - Les actions nominatives ne sont pas matérialisées et sont inscrites en compte sur le registre des transferts de la société. L'avantage des titres nominatifs est double pour les émetteurs : il leur permet de connaître l'identité de leurs actionnaires en ayant la possibilité de les joindre de même qu'il leur permet d'empêcher des opérations sur le contrôle de la société qui leur seraient défavorables. L'inconvénient de ces titres réside dans leurs frais de gestion Les actions au porteur sont des titres anonymes qui se transmettent par simple tradition. [...]
[...] Les certificats peuvent également se transformer en actions ordinaires : (Action = certificat d'investissement + certificat de droit de vote) le marché secondaire des valeurs mobilières : la bourse Scindé à son tour en 3 compartiments[1] : -Premier compartiment : réservé à des sociétés disposant d'une taille relativement importante et répondant à certaines conditions d'admission : Capital minimum : 15 millions de DHS Capital diffusé : 20% Exercices certifiés : 3 années Deuxième compartiment : réservé à des sociétés disposant d'une taille relativement moyenne (PME/PMI) et répondant à des conditions d'admission plus modérées : Capital minimum : 10 millions de DHS Capital diffusé : 15% Exercices certifiés : 3 années -Troisième compartiment : Compartiment réservé à des sociétés opérant dans le secteur technologique (START UP) et répondant à certaines conditions d'admission Capital minimum : 5 millions de DHS Augmentation de capital : 3 millions de DHS Capital diffusé : 40% (dont la moitié au moins provenant de l'augmentation de capital) Exercices certifiés : 1 année Et pour bien comprendre le marché boursier, généré par les réformes de 1993, nous étudierons respectivement[2] : -La société de bourse des valeurs de Casablanca SBVC -le conseil déontologique des valeurs mobilières CDVM -les établissements collecteurs dépositaires -les sociétés de bourse -les organismes de placement collectif en valeurs mobilières OPCVM -le dépositaire central. Nous signalons que le Maroc a lancé un vaste programme de dynamisation de son marché financier, le but est de faire la bourse de Casablanca une place émergente. II- le marché boursier et la PME Les motifs d'introduction en Bourse Les principaux motifs sont le retrait (partiel) d'un ou de plusieurs actionnaires (familiaux); le financement de la croissance (interne et externe) et le recrutement de personnel hautement qualifié. [...]
[...] La loi a autorisé les sociétés anonymes remplissant les conditions citées plus haut à émettre ces titres en précisant que cette possibilité ne s'étend pas aux sociétés dans lesquels l'État détient, directement ou indirectement plus de 50% du capital. Elle a en parallèlement, résolu le problème relatif au droit préférentiel de souscription (chaque conversion induisant une augmentation de capital) en stipulant que l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires doit donner son autorisation préalablement à l'émission . les bons de privatisation BDP Les BDP ont été créés en janvier 1996 pour accompagner et enrichir le programme de privatisation. [...]
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