Une obligation est un titre de créance détenu par la personne qui avance les fonds pour l'agent qui émet l'obligation.
Par exemple, lorsqu'un investisseur individuel souhaite acheter des obligations, il va prêter de l'argent à l'agent émetteur de l'obligation qui peut être un Etat, une entreprise...
Parmi les types d'obligations que l'on peut trouver, il y a les titres d'État et les titres d'État étrangers, les obligations sous-souveraines, supranationales et quasi-gouvernementales, les obligations d'entreprises et les titres négociables.
L'agent émetteur va émettre une obligation c'est-à-dire délivrer à l'investisseur individuel un titre de créance. Cette obligation est un prêt fait à l'organe émetteur. L'investisseur individuel ne va donc pas détenir un titre de propriété de l'Etat ou de l'entreprise auxquels il aura prêté de l'argent.
Il y a 2 parties dans l'obligation : le principal et le coupon (étudiés ultérieurement, Partie I).
En échange de cet argent fourni par l'investisseur individuel, l'émetteur s'engage à lui payer des intérêts pendant la durée de l'obligation émise. En ce qui concerne les intérêts payés par l'émetteur, leur taux et répartition sont à voir dans la suite du dossier car il y a plusieurs spécificités.
L'émetteur doit également rembourser la valeur nominale (le principal) de l'obligation lorsqu'elle arrive à terme (fin du contrat).
Il faut savoir qu'une fois émises, ces obligations peuvent être remises sur le marché c'est-à-dire qu'elles peuvent être échangées et par conséquent achetées et vendues par tous les agents du marché obligataire. (...)
[...] Du point de vue d'un investisseur de la zone euro, les obligations étrangères peuvent être divisées en deux catégories, selon la devise dans laquelle l'obligation est libellée : Les obligations sont libellées en euros, quand ces les obligations génèrent des flux de trésorerie en euros, de même les obligations libellées en monnaies étrangères, ont des flux exprimés dans ces monnaies : Les obligations étrangères libellées en euros : Elles sont de deux types : les obligations émises et cotées dans l'union économique et monétaire européenne, et celle qui ne sont ni émises, ni cotées dans l'UEM. Les obligations du premier type peuvent être émises par des états, des sociétés ou des organismes supranationaux étrangers, comme la banque mondiale. Si l'émission et la cotation s'effectuent en France, une note d'information est transmise à l'AMF lors de l'émission et de l'inscription au marché. Force est de préciser, que les coupons et le prix de remboursement à l'échéance sont libellés en euros. [...]
[...] Enfin, les agents émetteurs d'obligations sont en majorité des Etats mais aussi des entreprises qui sont viables c'est-à-dire que leur signature est un gage de sécurité. Par exemple, même si la France est endettée, sa signature sera toujours valable en guise de garantie de respect du contrat, bien plus que ne pourra l'être celle d'une entreprise en difficulté. De plus, les entreprises qui émettent des obligations sont des entreprises qui ont besoin d'argent pour une certaine période et non structurellement. Elle emprunte mais ne vende ou dilue pas le capital de la société. [...]
[...] Cette rentabilité dépend du triptyque suivant : le niveau du taux de coupon, la variation des taux d'intérêts sur les marchés, et de l'évolution des taux de change. Prenons un exemple, si un investisseur de l'Euroland a acheté une obligation émise par le gouvernement Japonais, principalement en raison de son taux de coupon attractif de Si le prix de l'obligation était au moment de l'achat égal à la valeur nominale et que les taux sur le marché japonais chutent au cours de la première année de détention, la rentabilité annuelle de l'investissement, exprimée en yen, se situerait à un niveau excédant le taux de coupon de (pour mémoire, la baisse des taux produisent des plus values). [...]
[...] Les obligations du secteur public Ce sont des titres de créance émis par les collectivités locales, les organismes de crédit spécialisés comme le crédit foncier de France et les entreprises encore nationalisées comme la SNCF. Bien que les obligations émises par ces entités soient celles qui se rapprochent le plus des obligations d'état, elles ne sont pas et ne devraient techniquement pas être considérées comme telles. Cependant ce sont des titres dont le risque de défaillance est pratiquement nul, puisque garantie par l'état dans la plupart des cas. De plus on constate en pratique, un taux de rendements supérieur aux taux du marché des obligations du trésor. [...]
[...] Celle ci peut se définir comme l'opération par laquelle une personne, le cédant vend à une autre personne, le cessionnaire des valeurs, des titres ou effets, ces deux personnes s'engageant respectivement et irrévocablement l'une à reprendre les titres et la seconde à les rétrocéder, pour un prix et une date convenue à l'avance. La pension livrée se caractérise par les échanges de trésorerie et de titres ayant lieu à la mise en place et à l'échéance de l'opération. Toute valeur mobilière inscrite à la cote d'un marché organisé, le TCN mais également les effets public et privés peuvent être utilisés pour ce type d'opération. [...]
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