La nécessité de l'apparition des intermédiaires financiers est née des imperfections et des incomplétudes de marché. Toutefois afin que l'argent des ménages "ne dorment pas sous leur matelas" et leur rapporte, les épargnants ont choisi de confier leurs économies à ces intermédiaires, types banques (IF monétaires), mais il n'y a pas que les banques mais aussi les OPCVM, fonds de pension, fonds spéculatifs, ou encore les compagnies d'assurances (IF non monétaires).
On doit l'existence des IF à 4 éléments, ils permettent :
- Les économies d'échelles
- La diversification du risque
- La réduction des coûts de transaction
- La réduction des asymétries d'information
Les IF permettent donc de réduire les risques et les coûts d'un investissement direct.
[...] - Crée de la monnaie (ex nihilo) - Gère les moyens de paiements - Transformation d'échéance 2. La distinction entre finance directe et finance indirecte Les activités économiques entrainent des dépenses pour les uns des ressources pour les autres donc des flux de ressources financières qui vont transiter entre les agents. On a deux types d'agents du point de vue des ressources financières : La mise en relation de ces deux agents peut se faire de deux façons (mode d'allocation des ressources financières) : - La finance directe et la finance indirecte Enjeux de la mise en relation des agents à capacité de F et des agents à besoin de F ? [...]
[...] Ils empruntent pour développer un projet, avant la conclusion du contrat de financement on a une asymétrie d'infos sur la qualité des projets à financement et il n'a pas intérêt à révéler ces informations si son projet est risqué. Le prêteur ne peut pas distinguer les bons et les mauvais emprunteurs avec des projets plus ou moins risqués. MARCHE INFO PARFAITE Emprunteurs avec projet risqué i qualité basse Emprunteurs avec projets peu risqués i »' qualité haute MARCHE INFO IMPARFAITE (prix ne reflète plus la qualité) Il n'y plus qu'un seul taux d'intérêt, basé sur les évaluations passées. [...]
[...] Mais l'intermédiaire financier n'est pas un simple grossiste en opérations financières, ils développent aussi une expertise, un savoir-faire particulier qui lui permet aussi de gérer les problèmes d'asymétrie d'information tout au long du financement. Quel est l'avantage informationnel des banques ? Supériorité du savoir bancaire. L'aptitude des banques à exploiter de nombreuses économies d'échelle dans la production et le traitement de l'information permet d'éviter la duplication des couts de recherche d'informations et des couts de contrôles des emprunteurs, mais cette aptitude n'est pas spécifique à la banque comme les agences de notations et les compagnies d'assurance. [...]
[...] On avoir deux sources de notation externes la cotation des entreprises par la banque de France (FIBEN fichier bancaire des entreprises). Sur ce fichier FIBEN, on retrouve des infos sur les entreprises, les concours bancaires, etc . ce fichier sert de base) la cotation des entreprises. La deuxième notation externe est la notation des agences de notation, plus la note est élevée plus la probabilité de défaillance est faible à court et long terme. Puis il y aussi des notations internes développées par les banques : La banque évalue elle mm le risque de défaillance de la contrepartie à partir des informations tirées de la relation de long terme. [...]
[...] Cela a un cout que les agents doivent supporter en l'occurrence les agents de bonne qualité. Le signal est crédible si le cout du signal est plus faible pour les bons que pour les mauvais. Asymétrie d'information ex post et phénomène d'aléa moral Quand l'asymétrie intervient une fois le contrat conclut, il existe des actions cachées ou inobservables pour l'un des contractants, ce comportement caché peut affecter la probabilité ou la valeur d'un paiement associé à un évènement. Les situations d'aléa moral ont été développées dans le domaine de l'assurance. [...]
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