Cependant, les économistes qui suivent les échanges extérieurs s'intéressent toutefois plus généralement à l'ensemble des transactions courantes, qui recouvrent non seulement les échanges de biens et services, mais aussi les revenus et transferts courants.
Nous nous focaliserons essentiellement sur les échanges de biens et services car ce sont eux qui influencent directement la conjoncture nationale (...)
[...] Dès lors, la prise en compte des évolutions des changes constitue une des difficultés majeures pour le conjoncturiste, ce alors qu'on a vu leur rôle déterminant dans l'évolution des compétitivités. Ces difficultés sont d'autant plus grandes que les enseignements théoriques s'avèrent limités. Taux de Change Effectif Le taux de change effectif d'une monnaie est la moyenne géométrique des taux bilatéraux de cette monnaie, pondérée par le poids relatif de ses partenaires commerciaux. Encadré technique no3 : Le taux de change effectif réel La parité de pouvoir d'achat (PPA) C'est une méthode utilisée en économie pour établir une comparaison entre pays du pouvoir d'achat des devises nationales, ce qu'une simple utilisation des taux de change ne permet pas de faire. [...]
[...] - Ventes de produits agricoles : stables - Exportations de services : progression puis ralentissement + au 4e 1er et 2e T de 2008. La croissance des importations fléchirait légèrement sur la période de prévision Les exportations s'élèvent à 37,4 Mds d'euros. Contexte : progression de la demande intérieure et baisse tendancielle depuis plus de 7 ans en moyenne trimestrielle) de la compétitivité- prix à l'importation ( Prévisions Demande intérieure : au 4e T 2007 (croissance de l'investissement des entreprises freinée par le ralentissement de la consommation des ménages) ; au 1er T 2008 (baisse des investissements) ; au 2e T 2008. [...]
[...] En effet, la France étant indépendante à seulement 50% de son énergie (contrairement a la Norvège, indépendante a elle se doit d'importer le reste, et ne peut se passer de ces apports énergétiques (hydrocarbures, uranium, gaz). Cela entraine donc une facture énergétique très importante, égale (voir ci- dessus) à 115% du déficit commercial total en 2007. III - Cadrage de 2007 et prévisions pour 2008 La France a jusqu'à présent échappé au ralentissement général. Depuis 2 à 3 trimestres, la France a rattrapé son retard de croissance sur ses partenaires européens. [...]
[...] La compétitivité On veut prévoir la réponse des producteurs nationaux à une demande mondiale et intérieure donnée. Il faut donc prendre en compte leur compétitivité qui peut être définie comme la capacité à servir la demande face aux concurrents.La compétitivité d'un territoire se mesure par la différence de prix relativement à la concurrence extérieure. Un territoire peut améliorer sa compétitivité s'il se place sur des créneaux particuliers : qualité élevée, innovation, etc. Si une entreprise est seule à produire un type particulier de biens ou de services, on ne peut pas parler de compétitivité économique; par ailleurs, l'entreprise pourra être très rentable (marché porteur) ou au contraire en déficit (secteur non rentable économiquement). [...]
[...] L'investissement des entreprises, encore dynamique en fin d'année 2007 serait progressivement freiné par le durcissement des conditions de financement et le ralentissement de la demande étrangère. Mois de décembre 2007 Le solde commercial pèse toujours sur la croissance En décembre, il atteint -4,28 milliards d'euros (contre -4,62 Mds d'euros en Novembre) Soldes FAB-FAB. Déficit cumulé de 2007 : -39,171 milliards d'euros (contre -28,239 en 2006). Nous constatons ici une forte augmentation du déficit en 2007, avec la baisse des investissements des entreprises, cela est un signe plutôt négatif de la santé de la croissance. [...]
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