gestion, valeurs réalisables, chiffre d'affaires, crédit, documents financiers, analyse financière, coût administratif, escompte
Le gestionnaire qui s'occupe de la politique de crédit de l'entreprise devrait essayer de trouver les meilleures solutions aux problèmes de la lenteur du délai de recouvrement et de l'existence de certains clients douteux afin de tirer les meilleurs profits.
A cet effet, il serait amené à prendre des décisions adéquates concernant le montant du crédit à accorder, les conditions de crédit à appliquer, le type de clientèle à choisir, etc., tout en cherchant la rentabilité nécessaire pour couvrir du moins les coûts et les risques engendrés par la décision prise.
[...] La collecte d'informations entraîne des dépenses pour l'entreprise. L'entreprise qui compte élargir les crédits qu'elle accorde peut fonder sa décision sur un volume limité, mais suffisant d'informations. L'analyse financière L'entreprise doit entreprendre l'analyse financière de la situation de son client futur, pour dégager des renseignements plus amples concernant surtout son degré de liquidité et sa capacité à régler les traites dans les délais. On peut par exemple calculer le délai de règlement moyen des dettes fournisseurs du client par le ratio : Délai de règl. [...]
[...] Un allongement de la durée du crédit aura donc les mêmes conséquences sur le coût, le risque et la rentabilité de l'entreprise, qu'une augmentation du volume du crédit. L'escompte accordé Accorder un escompte de crédit plus élevé permet surtout d'accélérer le paiement des créances, aussi il peut engendrer une augmentation du chiffre d'affaires et une diminution des pertes sur créances douteuses. Mais de toutes les manières une politique d'escompte permettra surtout d'accélérer le recouvrement et par conséquent, de réduire l'investissement nécessaire en valeurs réalisables. Le risque de non-paiement Toute politique de crédit doit tenir compte des retards ou des défauts de paiements. [...]
[...] Comparaison La politique A est plus avantageuse à l'entreprise que la politique actuelle et la politique B. On a abouti à cette conclusion après évaluation de toutes les conséquences de chaque politique sur : (Les coûts de l'investissement, coût de l'escompte, coût de recouvrement et de traitement (Le risque de non-paiement (La rentabilité du chiffre d'Affaires supplémentaire. En guise de conclusion, on peut dire que dans tous les cas, un politique en matière de crédit ou de recouvrement implique un arbitrage entre la rentabilité supplémentaire d'une part, et les coûts et le risque engendrés par une modification d'un élément ou plus de la politique de crédit et de recouvrement d'autre part. [...]
[...] Comme c'est le cas de tout investissement, on s'attend généralement à une rentabilité ; il faudrait gérer les valeurs réalisables rationnellement pour s'assurer de la bonne utilisation des fonds. La gestion des valeurs réalisables à court terme repose sur deux volets : la décision prise en matière de crédit concernant le volume de crédit, ou la durée du crédit, ou l'escompte accordé ou encore le risque de non- paiement couru par l'entreprise et le suivi de cette décision afin de s'assurer du recouvrement à l'échéance. [...]
[...] Ce montant de dépense est une des principales variables caractéristiques de la politique de recouvrement. Un accroissement de ces dépenses devrait, dans une certaine limite, avoir pour effet : (Une diminution des créances douteuses (Un raccourcissement du délai du moyen de recouvrement Il peut exister donc une relation entre le montant des dépenses de la mise en œuvre des méthodes de recouvrement et la proportion de créances douteuses ainsi que du délai de recouvrement, mais cette relation n'est pas linéaire. [...]
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