Résumé du livre de Joel Bessis Gestion des risques et gestion actif passif des banques (50 pages au lieu de 500).
[...] La rentabilité requise par les actionnaires est donc une contrainte de rémunération et de croissance de bilan L'extension du contrôle prudentiel aux activités de marché Les normes de fonds propres s'étendent du risque de crédit au risque de marché Les choix du régulateur pour les activités de marché Le régulateur a intégré le risque de marché, divisé en risque systématique et spécifique, dans les exigences en fonds propres. Mais, les limites trop strictes entravent le développement et les limites trop laxistes entravent le contrôle des risques Les interactions entre risque de marché et risque de contrepartie Les risques de marché et de crédit sont interactifs La compensation entre les positions Les consommations en fonds propres sont calculées pour le risque systématique sur des positions nettes car elles se compensent de façon verticale ou horizontale et pour le risque spécifique sur des positions brutes car elles se cumulent La mesure du risque de marché Le risque systématique de taux est mesuré par la sensibilité en pourcentage ou par la duration en valeur. [...]
[...] Le seuil de confiance dépend des préférences des dirigeants et du degré de leur aversion au risque mais ce critère est subjectif. Le seuil de confiance dépend du niveau des fonds propres réels mais ce critère peut ne pas correspondre aux objectifs des dirigeants. Le seuil de confiance dépend du rating cible des dirigeants L'horizon La volatilité des pertes dépend de l'horizon car le risque augmente avec la durée. [...]
[...] Une position de taux est avantageuse à condition que les taux évoluent dans le sens anticipé et que la variation de taux dépasse le point mort La structure des taux La courbe des taux est la structure par échéance des taux courants Les anticipations de taux et la courbe des taux L'efficience des marchés postule l'absence d'opportunité d'arbitrage. La théorie des anticipations relie les taux spots aux taux forward du fait de l'indifférence entre le prêt à deux ans et deux prêts à un an: = (1+0r1) (1+1r1). [...]
[...] Des modèles déterminent les échéances effectives moyennes Les flux d'intérêts Les intérêts courus ne coïncident pas avec les encaissements et décaissements. Des ajustements sont possibles car les décalages entre flux comptables et flux de liquidité sont stables LA COUVERTURE EN LIQUIDITE Les contraintes de la liquidité Le degré de consolidation dépend de contraintes de liquidité et de taux car le choix de liquidité se traduit en position de taux Les ratios de liquidité Les actifs liquides doivent couvrir les passifs exigibles. Le ratio minimal est 1 et le solde est excédentaire afin de disposer d'un coussin de sécurité. [...]
[...] Le contrôle des risques s'opère par l'assurance et non par la neutralisation des risques: il est donc un facteur d'incitation à la prise de risque Le dispositif prudentiel Le dispositif est à la fois a priori et a posteriori Le dispositif a posteriori Deux dispositifs offrent des garanties en cas de faillite: l'assurance des dépôts et la solidarité de place. Mais, ces dispositifs ont des effets pervers d'insuffisance de fonds, de prise de risque et de discrimination des banques Too big to fail La réglementation prudentielle classique Les risques sont limités grâce à divers ratios Le ratio de liquidité Le ratio de liquidité, défini par Actifs liquides / Passifs exigibles > oblige les banques à détenir des montants minimaux d'actifs liquides Les règles de division des risques Le risque d'un débiteur ne doit pas dépasser 25% des fonds propres et la somme des grands risques 10% des fonds propres) ne doit pas dépasser 8 fois les fonds propres. [...]
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