L'analyse financière constitue un ensemble de concepts, de méthodes et d'instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière d'une entreprise, aux risques qui l'affectent, au niveau et à la qualité de ses performances. L'analyse financière a donc pour but d'étudier les performances et les insuffisances d'une entreprise en se fondant sur divers éléments d'ordre comptable, humain et financier (...)
[...] Les amortissements et les provisions pour dépréciation qui sont des charges non décaissables et considérés comme source de financement interne sont reclassés dans les capitaux propres. L'équilibre du bilan n'est pas ainsi remis en cause dans la mesure où les immobilisations sont prises à leur à leurs valeurs brutes Le sort des postes de l'actif à court terme. Avec le principe des charges provisionnées adopté par le SYSCOA, les stocks, les créances et la trésorerie-actif seront pris à leurs valeurs nettes, car ces charges provisionnées sont considérées comme des charges décaissables à très court terme Le reclassement des intérêts courus Les intérêts courus ne correspondent pas à un flux de financement. [...]
[...] Cette notion de rentabilité peut également être exprimée par le rapport donnant le bénéfice net par action, d'où le ratio R18 = bénéfice net/ nombre d'actions. Cette conception de rentabilité est valable pour l'actionnaire majoritaire concerné autant par l'enrichissement de l'entreprise que par les revenus qu'il perçoit. Par contre, l'actionnaire minoritaire qui recherche un revenu préférera mettre l'accent sur la rentabilité de son placement exprimée par le ratio : R19 = Bénéfices distribués (ou dividendes) x 100/ capitaux propres. Le point de vue des prêteurs est différent. [...]
[...] Une valeur trop élevée de ce ratio peut être bien analysée comme le signe d'une utilisation peu performante des liquidités dont une part élevée est détenue sous forme d'encaisse oisive. En outre, une valeur élevée de ce ratio ne suffit pas à garantir des conditions favorables de solvabilité si les autres actifs à court terme sont peu liquides. Une valeur faible de ce ratio peut au contraire s'avérer parfaitement compatible avec le maintien de la solvabilité si l'entreprise minimise le montant de son encaisse oisive, mais détient par ailleurs des valeurs de placement, des créances et des stocks mobilisables, compte tenu de l'exigibilité des dettes à court terme. [...]
[...] Une telle pratique de la ‘'trésorerie zéro'' prémunit en effet l'entreprise contre les risques que constituent d'une part la stérilisation de sur- liquidités durables et d'autre part, la dépendance à l'égard des bailleurs de fonds à court terme. Pour affiner l'analyse ci-dessus Anne Marie KEISER a mis en évidence six catégories de structures fonctionnelles du bilan. Ces six structures fonctionnelles sont les suivantes : Ainsi une analyse approfondie de la situation de l'équilibre financier passe par l'examen ou l'interprétation des situations d'équilibre développées par Anne Marie KEISER. [...]
[...] Il faut remarquer que le FRNG peut être : soit positif : le FRNG représente l'excédent des ressources stables sur les emplois stables mis à la disposition de l'entreprise pour financer ses autres besoins. Il s'agit d'une ressource structurelle de financement. soit négatif : le FRNG correspond à l'insuffisance des ressources stables pour financer les emplois stables et traduit un besoin structurel de financement. Dans ce cas les besoins structurels sont financés par des ressources non durables, ce qui peut constituer un risque pour l'entreprise. [...]
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