La monnaie s'est historiquement présentée sous des formes très variées. A l'origine de toutes les sociétés se trouve, après une période de troc, une phase où la monnaie est représentée par une marchandise. A cette marchandise on demande avant tout d'être de consommation courante et de conservation facile.
Dans tous les pays, cependant, on constate une évolution similaire. Tôt ou tard, les diverses marchandises utilisées comme monnaie s'effacent devant certaines d'entre elles constituées par les métaux précieux : l'or et l'argent. A leur tour, après une domination de plusieurs siècles, ces métaux reculent devant le billet de banque, d'abord convertible puis inconvertible (...)
[...] Cette activité, avec les hausses et les baisses de cours, les OPA . est celle qui retient le plus l'attention des épargnants et des médias. Cette partie de l'activité boursière, qui représente l'essentiel des opérations sur le marché financier, n'est toutefois pas la plus déterminante pour l'économie. Plus importantes sont les émissions de titres nouveaux, lorsqu'une société s'introduit en Bourse ou augmente son capital en émettant des actions ou lorsque l'État, par exemple, lance un emprunt. Pour comprendre la Bourse, il importe donc de bien distinguer ses deux compartiments. [...]
[...] A leur tour, après une domination de plusieurs siècles, ces métaux reculent devant le billet de banque, d'abord convertible puis inconvertible. Ce qui explique la demande de métaux précieux, c'est la croyance très fortement et très anciennement enracinée qu'avec l'or et de l'argent on peut toujours se procurer des marchandises. L'or et l'argent, en un certain sens, sont déjà des monnaies fiduciaires. Leur valeur découle d'une croyance collective qui n'est pas entièrement rationnelle. Avec le billet de banque, le détenteur n'a plus qu'un morceau de papier orné d'un dessin. [...]
[...] C'est sur ce marché que varient les cours des valeurs mobilières. Ces marchés sont indissociables car l'épargnant qui investit l'acquérant de nouveau titres doit avoir la possibilité de s'en défaire dans des conditions satisfaisantes. De même, le cours des nouvelles émissions ne peut guère s'écarter du niveau des cours du marché secondaire. En définitive, une bonne tenue quotidienne de la Bourse (marché secondaire) crée un environnement favorable pour la collecte d'une épargne supplémentaire (marché primaire)[1]. Les nouveaux marchés Au cours des vingt derrières années, les fluctuations importantes des taux d'intérêt sur les marchés nationaux et internationaux ont engendré des risques importants pour les prêteurs et les emprunteurs. [...]
[...] Sur un marché financier, l'emprunteur obtient directement des ressources de l'épargnant grâce à l'émission d'actions ou d'obligations. Le second système, qualifié d'intermédiation bancaire, consiste pour les banques à s'interposer entre emprunteurs et prêteurs et à pratiquer des crédits à plus ou moins long terme à partir des dépôts reçus. Préteur Epargne M.FI Titres Emprunteur Préteur Epargne Banque Epargne Emprunteur Les modes de financement du déficit des administrations sont également de deux types. En premier lieu, les administrations peuvent recourir à l'épargne des agents économiques, en émettant des titres obligataires sur le marché financier. [...]
[...] La monnaie est un pouvoir d'achat mais aussi un pouvoir de choix quant à l'utilisation que compte en faire son détenteur. Selon J.M.Keynes: "la monnaie est un lien entre le présent et l'avenir". Par ailleurs, la monnaie est la "liquidité" par excellence. Celui qui détient de la monnaie peut en effet la convertir en n'importe quel bien ou service, à n'importe quel moment, en n'importe quel lieu. Les fonctions cachées de la monnaie. - La monnaie: une institution sociale. La monnaie est ce que la société décide collectivement qu'elle soit, par convention, par tradition, ou par la loi. [...]
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