Début des années 1980 : situation d'endettement dramatique. Faillite inattendue du Mexique en août 1982, on parle de « terreur financière ». La question de la dette réapparaît en 2000 lors d'une réunion du G7 et à travers une campagne menée par les ONG en faveur des pays pauvres très endettés.
La dette est désormais un des vecteurs importants de la politique d'aide au développement dans ses dimensions bilatérale et multilatérale. Faut-il annuler la dette des PED ?
[...] La fin des prêts ? faut-il arrêter les prêts et favoriser les dons ? Une politique d'annulation de la dette prend la forme d'un instrument complémentaire indispensable des politiques de crédits. A court terme, le financement global de l'initiative PPTE ne pourra pas être assuré tant que les créanciers qui ne font pas partie du Club de Paris ne participent pas à cet effort d'allégement. A long terme, il paraît qu'une telle initiative ne suffira pas à garantir un niveau de dette supportable par les pays pauvres. [...]
[...] - 1989 : Plan Brady : annulation des dettes pour une trentaine de pays débiteurs ( (Philippines) à 25,8% (Mexique), voire 47,3% (Costa Rica)) - 1994 : Accord de Naples (cadre du G7) permet d'alléger l'encours de la dette, c'est-à-dire la valeur du stock des dettes à un moment donné, afin de sortir du cycle pervers de rééchelonnement à répétition. Le fardeau de la dette internationale demeure insoutenable, car les mesures de réduction de dettes ne portent que sur les dettes bilatérales et les institutions financières internationales refusent d'alléger la dette multilatérale. Cette position évolue à partir de 1996, avec des changements décisifs. [...]
[...] L'amélioration de la situation financière des PED après les annulations de la dette L'initiative PPTE a permis aux 23 pays (dont 19 en Afrique) ayant atteint le point d'achèvement de bénéficier d'une annulation quasi intégrale du stock de leur dette bilatérale par les créanciers du Club de Paris et d'annulations partielles de leur dette par les créanciers multilatéraux (FMI, Banque mondiale et banques régionales de développement). Neuf ont atteint le point de décision et bénéficient d'un allégement intérimaire. Neuf ont été déclarés potentiellement admissibles à cette aide mais n'ont pas encore atteint le point de décision. [...]
[...] Fin 2005, la dette extérieure de ce pays représentait près de de ses recettes d'exportation, soit un niveau supérieur au seuil jugé soutenable dans le cadre du DSF. Tendance au réendettement pour des pays ne bénéficiant pas de l'initiative PPTE, ou non admissible[9]. Une étude réalisée par la Banque mondiale sur un échantillon de 39 pays en développement bénéficiant de dons de l'AID confirme l'importance croissante de l'endettement non confessionnel dans leurs modes de financement (décembre 2004 : de l'encours de dette serait non concessionnel). C. [...]
[...] Taux d'alerte du rythme d'accroissement de la dette (entre et du PIB). la mise en place d'un régime de sanctions à l'égard des pays débiteurs: mesures plus contraignantes pour les emprunteurs, adoption d'un dispositif de sanctions pour les pays éligibles aux dons et/ou ayant bénéficié d'annulations de dette ayant recours à des financements non confessionnels. Un tel dispositif pourrait toutefois se révéler peu dissuasif dans les cas où les volumes d'allocations sont faibles en comparaison du volume potentiel de prêts non concessionnels (ce qui est le cas pour des pays disposant de larges ressources naturelles). [...]
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