Deux possibilités de financement sont possibles pour la firme :
- Le recours aux fonds propres (apports nouveaux et autofinancement).
- L'endettement.
En fait, l'endettement constitue la plus importante source de financement du fait que les dirigeants ont souvent recours, tout au long de la vie de leur firme, aux banques notamment et aux autres institutions, et même souvent avant, aux actionnaires (...)
[...] On ne peut que conseiller aux emprunteurs d'inclure dans leur calcul ces frais de dossier et de commissions d'engagement annuités progressives Lorsque l'emprunteur ne peut pas payer des annuités trop élevées dans les premières années et s'il anticipe une amélioration de ses revenus, l'emprunt contracté est remboursé par annuités progressives (donc variables et non constantes). Dans ce cas, si on note g le taux de croissance annuel des annuités At, on peut écrire : Mais = * ) . Et ainsi de suite. [...]
[...] En effet, le coût actuariel de cet emprunt est toujours de : La solution de cette équation est : i = Cependant, le coût actuariel n'est pas identique à celui calculé précédemment, en ce qui concerne le cas de la prise en compte des frais de dossier et la commission bancaire. Dans ce cas, le coût actuariel pour l'emprunteur serait de : 10,53% (comparez). Alors, quel mode de remboursement choisir ? Réponse : tout dépend de la situation financière prévisionnelle de l'entreprise et de ses opportunités de refinancement dans le futur. Dans l'hypothèse où l'emprunteur n'a pas de problèmes de trésorerie, il doit choisir : Soit le mode des annuités, en cas d'anticipation d'une baisse des taux d'intérêt. L'emprunteur pourra alors se refinancer à un taux plus faible. [...]
[...] L'emprunteur est amené à choisir ce mode de remboursement s'il anticipe un réinvestissement de ses flux de liquidités à un taux supérieur à celui de l'emprunt, ce qui est avantageux fiscalité Comme on le sait, la dette bénéficie d'un avantage fiscal par rapport aux fonds propres, du fait que les intérêts sont déductibles du résultat imposable. On se propose alors de calculer le coût actuariel en tenant compte de l'IBS. La fiscalité contribue à diminuer sensiblement le coût de la dette. [...]
[...] Il s'agit dans ce cas d'emprunt in fine. Un emprunt peut également être remboursé par annuités constantes ou variables. Mais il reste entendu que le mode d'amortissement de la dette n'a pas d'impact sur le coût du financement. Le choix de durée de l'emprunt et/ou du mode de remboursement dépend en fait des contraintes de trésorerie de l'entreprise et des anticipations d'évolution des taux d'intérêts remboursement in fine Le remboursement in fine a lieu en une seule fois, à l'échéance de l'emprunt. [...]
[...] Le calcul doit donc tenir compte de la commission d'engagement, ainsi que les frais de dossier. On note : le montant de l'emprunt de durée n le montant de l'annuité constante (intérêt + amortissement) le taux actuariel de l'emprunt On a la relation suivante : Par application de la formule des séries géométriques bien connue : D'où : Dans le cas des annuités constantes, il est à retenir ce qui suit : les intérêts annuels décroissent les remboursements de capital augmentent chaque année le montant total des intérêts payés est légèrement plus élevé que dans le cas de l'emprunt à amortissement constant (voit 2.3 infra) : cela est normal du fait que l'échéancier de remboursement du capital est moins rapide amortissement constant Considérons par exemple l'emprunt suivant : - montant = KDA. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture