Lorsqu'ils émettent en emprunt important, l'Etat, une collectivité locale, ou une firme s'adressent à une multitude de prêteurs, en divisant le nominal K de l'emprunt en N titres négociables, appelés obligations. Chaque obligation est de nominal C et K = N * C.
L'obligation est une valeur mobilière cotée en bourse et cessible à tous moment.
L'emprunt obligataire constitue donc pour les entreprises de taille importante, une des alternatives pour le financement des investissements.
La théorie de l'emprunt obligataire présente de nombreuses similitudes par rapport à celle de l'emprunt indivis.
Supposons qu'à un moment précis il y ait un seul détenteur de toutes les actions.
On retomberait dans le schéma de l'emprunt indivis car il y aurait un emprunteur et un seul préteur (...)
[...] Pour l'heure, nous ne traiterons que le cas de l'annuité constante La nouvelle loi des amortissements : Comme dans l'emprunt indivis, les amortissements restent en progression géométrique. Cependant la raison n'est pas la même. Ap+1 = Dp C i + µp+1R Ap = Dp-1 C i + µpR µp+1R = µpR + C I Deux remarques: - ne pas mettre du taux apparent à toutes les sauces. Le taux apparent ne s'utilise que dans le cas de l'annuité constante. - D'après la formule, la progression géométrique est plus lente que lorsqu'il n'existe pas de prime de remboursement. [...]
[...] En simplifiant par N on obtient : 1 = E 1 t C i . Si l'on dispose de tous les éléments sauf de t. On peut trouver ce dernier soit grâce aux tables financières, soit par interpolation linéaire. Le taux t est le taux de rendement moyen pour l'émetteur. En revanche, pour la masse des obligataires, ce taux t ne peut être considéré que comme le taux moyen de rendement à l'émission. Si nous voulions obtenir le taux de rendement effectif pour une obligation donnée, il faudrait que nous tenions compte de sa date de remboursement ou encore que nous connaissions sa date de revente sur le marché secondaire. [...]
[...] - le remboursement progressif qui est représenté soit par des annuités constantes ou des amortissements constants Le tableau d'amortissement : Ce tableau n'existe que dans le cas de l'amortissement progressif. Période NOV Intérêts de la période Nombre d'obligations amorties Rembour 4.3 Les amortissements : Les amortissements coïncident toujours avec l'échéance d'intérêt. La réciproque est fausse. Les amortissements ont lieu toutes les années soit tous les nombres entiers d'année à l'image des amortissements dits par série égale Les procédés de tirage : Il n'y en a pas dans le cas des emprunts in fine Dans les autres les obligations remboursées peuvent soit être tirées au sort une par une. [...]
[...] Dans le cas ou l'émetteur supportait des frais, le taux de revient serait différent du taux de rendement. [...]
[...] Comme l'emprunteur ne se verse pas de coupon elle garde ou annule les titres qu'elle a rachetés. Cela lui permet : - de minimiser le risque d'avoir à verser des coupons en tirant les obligations qu'elle devra rembourser parmi celles des tiers et celles qu'elle détient. Si elle décide de ne pas annuler les titres. - De rembourser en priorité les titres qu'elle détient et par conséquent de ne pas avoir à verser de coupon aux tiers Clause de remboursement anticipé de l'emprunteur : C'est presque la règle sur certains marchés off-shore. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture