Risques économiques, crise financière, coût des risques économiques, coûts directs, coûts indirects, banque, finance, recettes fiscales, charges sociales
Inflation, conjoncture, évolution de la demande, des besoins, des marchés, des environnements sociaux, des conditions de financement et de refinancement, évolution de la cherté, de la disponibilité et de la rareté des ressources de l'entreprise nécessaires à son bon fonctionnement (ressources financières, matières premières, marchandises), situation conjoncturelle locale, régionale, nationale et internationale, perspectives macroéconomiques, constituent autant de risques économiques majeurs pouvant durablement et profondément remettre en cause la pérennité des organisations et leurs activités. Il s'agit pour l'essentiel de comprendre les mécanismes macroéconomiques susceptibles d'obérer, de remettre en cause ou de déstabiliser la structure de la chaîne de valeur de l'entreprise, de manière temporaire ou durable.
[...] Il s'agit pour l'essentiel de comprendre les mécanismes macroéconomiques susceptibles d'obérer, de remettre en cause ou de déstabiliser la structure de la chaîne de valeur de l'entreprise, de manière temporaire ou durable. Les risques économiques sont positionnés également dans le socle de la pyramide, en partie droite de la base de la pyramide, aux côtés des risques géopolitiques précédemment explorés. Il s'agit, conjointement avec les risques géopolitiques, d'une classe de risques essentielle et primordiale à identifier, à comprendre et à maîtriser. Comme l'évoque P. C. [...]
[...] Souvent, ces deux classes de risques seront in fine plus que « maîtrisées », l'entreprise devant préserver au mieux sa pérennité dans un monde qu'elle ne maîtrise toutefois pas toujours . I. Exemple de la crise financière de 2007-2008 En 2008, le Fonds monétaire international (FMI) chiffrait le coût de la crise financière et des dépréciations d'actifs financiers à plus de 1000 milliards de dollars pour les entreprises du secteur des services financiers. La prise en charge de la crise financière de 2007-2008 a nécessité un rôle avancé du régulateur, des banques centrales des pays touchés voire des instances internationales. [...]
[...] Au niveau des États également comme le révèle la crise de la zone euro Ainsi, les fraudes fiscales massives organisées et l'endettement insoutenable de certains États ne sont permis que par l'existence de mécanismes de mutualisation des dettes entre États. Si les crises du crédit hypothécaire et des dettes souveraines marquent la continuité de l'État en vue d'éviter un au niveau européen cet aléa moral prend comme source une dimension politique prégnante (l'économie politique . ) expliquant que des États ne répondant pas aux critères minimums d'octroi de crédit se voient prêter des fonds conséquents avec peu de contreparties. Si l'aléa moral caractérise la finance de marché, il concerne également les finances publiques. [...]
[...] On citera encore des cas comme Washington Mutual reprise par JP Morgan après avoir perdu de sa valeur en peu de temps en 2008. Le cas de Bear Stearns, rachetée par JP Morgan en 2008 grâce à une aide financière de 30 milliards de dollars consentie par la Réserve Fédéral de New York, est évocateur de politiques d'endettement massif pour éviter un basculement global. Les exemples de Northern Rock, de Fortis Banque, de Dexia sont encore patents en matière d'intervention massive des pouvoirs publics suite à une prise de risque excessive et à une absence de responsabilisation. [...]
[...] Ce, en vue d'éviter un effet de contagion comme cela a été le cas par une intervention massive aux États-Unis, au Royaume-Uni (nationalisation de plusieurs banques) ou encore comme le font l'État espagnol et la Banque d'Espagne en vue de résoudre les pertes abyssales dans les comptes des banques. L'aléa moral a été analysé depuis longtemps comme la situation dans laquelle un agent économique, après la signature d'un contrat, sachant qu'il existe des mécanismes de garantie aura tendance à avoir une prise de position risquée. Un acteur couvert contre le risque augmentera donc sa prise de risque. Cet aléa moral a pu se manifester de deux façons. [...]
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