Un paramètre nécessaire aux calculs techniques, est le coût moyen pondéré du capital (CMP), englobant les capitaux propres et les capitaux empruntés. L'entreprise doit déterminer ce coût pour une bonne prise de décision d'investissement.
Le calcul du CMP tient compte du coût des capitaux propres. Mais le coût des capitaux propres dépend à son tour de la structure de financement.
En effet, le coût des capitaux propres s'accroît avec le niveau d'endettement.
Le CMP est la moyenne arithmétique pondérée des coûts des différentes sources de fonds auxquelles l'entreprise fait appel (...)
[...] Selon la théorie du MEDAF, seul le risque systématique est rémunéré : plus est élevé et plus le risque réagit aux fluctuations du marché. Exemple 2 La SPA FAQOU a un bêta de le taux d'intérêt sans risque est de et la prime de risque du marché est égale à (c'est-à-dire que = 13%). Dans ces conditions, le coût des fonds propres de cette société sera égal à : = 8 + [13 - 1,4 = 15% La théorie du MEDAF concerne aussi bien la gestion de portefeuille que la finance d'entreprise. [...]
[...] C'était une première tentative de théorisation de la gestion financière. Par application de théorèmes classiques du calcul statistique et des probabilités, Markowitz a pu démontrer que le risque d'un portefeuille diversifié (i.e composé de plusieurs titres) est toujours moindre qu'un portefeuille composé d'un seul titre. Il a énoncé que le «portefeuille efficient» ainsi composé est le plus rentable pour un niveau donné de risque. Le «portefeuille efficient» peut être déterminé par application des méthodes de programmation quadratique bien connues. Pour ce fait, la mesure de Markowitz s'est imposée. [...]
[...] Cependant, les ressources en fonds propres de l'entreprise ne sont nullement gratuites. Alors, on justifie souvent une rentabilité insuffisante par le recours excessif à l'endettement, et l'on préconise par conséquent le renforcement des fonds propres par le biais d'augmentations de capital. Mais : Sur le marché, les capitaux ne sont pas gratuits Les actionnaires ne sont pas des philanthropes Les fonds propres ont donc un coût Ce coût est le taux de rentabilité requis par les actionnaires actuels ou potentiels Cette rentabilité requise par les actionnaires s'appelle rémunération des capitaux propres. [...]
[...] L'entreprise doit déterminer ce coût pour une bonne prise de décision d'investissement Le calcul du CMP tient compte du coût des capitaux propres. Mais le coût des capitaux propres dépend à son tour de la structure de financement. En effet, Le coût des capitaux propres s'accroît avec le niveau d'endettement. Le CMP est la moyenne arithmétique pondérée des coûts des différentes sources de fonds auxquelles l'entreprise fait appel. Le CMP des différentes sources de financement de l'entreprise s'écrit comme suit : Ci-après, nous étudierons le coût des capitaux empruntés et le coût des fonds propres. [...]
[...] Pour isoler dans les fluctuations de cours d'un titre, la part de fluctuation expliquée par celle du marché, et la part de fluctuation spécifique au titre lui-même, on utilise la méthode dite MCO : on fait régresser les taux de rentabilité passés de l'action par rapport à ceux du marché Le risque spécifique Le risque spécifique est intrinsèque à l'action. Il est dû aux fluctuations hors marché. Ces fluctuations sont généralement dues à ce que l'on appelle de "bonnes nouvelles" sur une société, qui ont tendance à tirer le titre à la hausse même si le marché est morose, et inversement. Mais il est possible, grâce à une bonne gestion, d'éliminer le risque spécifique, par une bonne diversification. Certains spécialistes énoncent qu'il suffit d'analyser une vingtaine de titres différents, mais bien choisis. [...]
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