Le coût du capital, fiche technique de 10 pages en économie
[...] Si les dividendes croient à un taux g alors le prix aussi croîtra au même taux g. Il s'agit donc d'évaluer une perpétuité en croissance . FORMULES : Modèle de Gordon V0 Où Div 1 = k g Div1= Dividende versé à la période 1 g = Taux de croissance des dividendes d'une période de versement à l'autre k = Taux de rendement exigé périodique Trois conditions nécessaires pour appliquer ce modèle : Dividendes croient à un taux constant Dividendes versés jusqu'à l'infini k>g désavantages S'applique seulement aux sociétés qui versent des dividendes. [...]
[...] Exemple : Qu'arrivera-t-il si vous utilisez le CMPC pour tous les projets de l'entreprise sans tenir compte du risque ? Supposons que le CMPC est de Projet A B C Rendement exigé TRI Conclusion Maintenant que l'on connaît les coûts associés aux principales sources de capital d'une société, nous pouvons maintenant calculer le CMPC. Cette moyenne est le rendement exigé pour nos actifs, basé sur la perception du marché par rapport au risque de la compagnie. Les poids sont déterminés par la proportion de chaque type de financement que nous utilisons. [...]
[...] L'entreprise doit obtenir un rendement au moins supérieur au taux de rendement requis Le coût des fonds propres : C'est le rendement exigé par les investisseurs pour les fonds propres investis dans une société étant donné le niveau de risque de liquidité de celle-ci. Il y a deux méthodes utilisées pour déterminer le coût des fonds propres : a. Le modèle de croissance du dividende (Gordon & Shapiro) b. L'approche reliée à la courbe risque-rendement (MEDAF) a. Le modèle de croissance du dividende: Le taux de rendement exigé et Les dividendes futurs jusqu'à l'infini : ils sont inconnus. Même pour un individu qui désire conserver l'action pour une période, on doit estimer les dividendes jusqu'à l'infini . [...]
[...] Critiques du MEDAF : - Le modèle pose des hypothèses trop simples (possibilité d'investir et d'emprunter au taux sans risque ; existence d'actifs uniquement financiers ; fiscalité homogène entre actifs ; pas de coûts de transaction ) - Il existerait plusieurs Betas pour une valeur, chacun rendant compte de la sensibilité à un facteur macroéconomique (principe de l 'Arbitrage Pricing Theory) Mais le raisonnement fondamental tient toujours : les primes de risque sur les titres dépendent de risques systématiques supportés par tous Avantages désavantages c. Permet d'effectuer des ajustements e. Il faut estimer la prime de risque du explicites en fonction du risque. marché, qui varie à travers le temps. d. On peut l'appliquer à des sociétés qui f. Il faut également estimer le bêta, qui n'affichent pas un taux de croissance varie également à travers le temps. [...]
[...] Coût de l'endettement après taxe = CD TC) Les dividendes versés ne sont pas déductibles d'impôt et donc, il n'y a pas d'impact sur le coût des fonds propres. C = Cp.wp +Cd .wd TC) Cependant, la notion du cout de capital évoque d'autres concepts clés : Savoir comment déterminer le coût des fonds propres. Savoir comment déterminer le coût de l'endettement pour la firme. Savoir comment déterminer le coût du capital de la firme. II - Le rendement exigé : Le rendement exigé équivaut au taux d'actualisation de la firme et est basé sur le risque des flux monétaires. [...]
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