PREMIERE PARTIE : CROISSANCE, COMMENT ET POURQUOI ?
Tout financement d'entreprise a pour but unique la croissance. Le type de financement dépend étroitement du projet de croissance qui est à financer.
La croissance est indispensable pour innover sans cesse sous peine de disparaître dans un contexte de :
- croissance des besoins des populations
- concurrence accrue
- de diversification inévitable
La croissance se mesure selon l'évolution du chiffre d'affaires qui lui-même mesure le volume des ventes. Elle est liée à la maîtrise des coûts et la conquête de nouveaux marchés.
Les différents types de croissance :
- croissance verticale : dans le cadre où une entreprise se développe sur des métiers en amont ou en aval de son métier d'origine
- croissance horizontale : dans le cadre où l'entreprise se développe uniquement sur sa fabrication (augmentation de la production, développement de nouveaux produits).
Il existe deux possibilités de croissance verticale ou horizontale :
1. Croissance endogène ou organique : développement de l'entité existante
Elle consiste à mener des actions au sein de l'entreprise dans le but d'accroître sa part de marché. Dans ce cadre, l'entreprise va être amenée à investir en machines, locaux, savoirs-faire ou encore ressources humaines. Pour cela, elle devra se doter des ressources financières nécessaires et appropriées afin d'acquérir ces éléments d'actifs et faire face à un nouveau besoin en fonds de roulement.
Les financements à mettre en place sont diversifiés : fonds propres, crédits bancaires, mobilisation du poste client, découvert en compte. L'évolution en BFR entraîne des besoins en trésorerie à ne pas négliger avant la mise en route du projet de croissance.
Avantages :
- mener à partir d'une base connue
- possibilité de coût inférieur
- problématique RH positive (pas de restructuration ou rupture culturelle)
- projet fédérateur, porteur d'ambition pour l'ensemble des collaborateurs (...)
[...] La holding qui emprunte n'a en effet aucun autres revenus pour rembourser que les dividendes et les frais de gestion que sa filiale lui reversera. Par conséquent, il est nécessaire de veiller à ce que les charges de remboursement de cette dette restent supportables par la cible. Ratio clé : proportion entre capacité d'autofinancement disponible et charge de la dette KI/ CAD D [...]
[...] Ce type d'obligation présente davantage d'intérêts pour l'émetteur que pour le souscripteur qui n'a pas de droit de vote et une rémunération fixe, ne variant pas selon les résultats effectués par l ‘entreprise. les obligations à bons de souscription : les obligations sont couplées avec des bons de souscriptions. Il s'agit d'un titre hybride composé de deux parties séparables : l'obligation à proprement dit et le bon de souscription. Le bon peut être un bon de souscription d'actions ou d'obligation. [...]
[...] Le crédit bail consiste juridiquement à la mise à disposition par un organisme financier d'un matériel ou d'un immeuble quelconque moyennant un loyer. L'entreprise n'est donc pas propriétaire du bien, ce qui explique l'absence d'inscription au bilan de la dette comme de l'actif financé. Cependant, le loueur s'engage à céder le bien à l'échéance du contrat à un prix fixé d'avance et généralement exprimé en pourcentage du prix d'acquisition on parle de valeur résiduelle. Le preneur n'a cependant pas d'obligation d'acquisition à la fin du contrat (la valeur résiduelle étant souvent très faible, il n'y a pas intérêt). [...]
[...] Toutes les caractéristiques en étant arrêtées au moment de l'émission. l'OBSAR : Obligations de Souscription d'Actions Remboursables Elle permet de concilier des intérêts antagonistes : intérêt perçu par le souscripteur, le coût supporté par l'émetteur, la maîtrise de l'effet dilutif et le risque de l'investisseur. L'OBSAR est en effet émise par l'entreprise, souscrite par un établissement financier, lequel revend immédiatement les bons à un investisseur. Ce qui permet à l'établissement de percevoir immédiatement un montant correspondant à sa marge actualisée pour le financement fourni via l'obligation. [...]
[...] les obligations convertibles : permettent à l'émetteur de rembourser le souscripteur en actions nouvelles plutôt qu'en cash à l'échéance. Cette forme d'obligations présente de nombreux avantages pour le souscripteur et pour l'émetteur : - le souscripteur aura la possibilité, à l'échéance de son obligation, de souscrire à des actions nouvelles à des conditions définies par avance. - en cas de non conversion, l'obligataire préférant recevoir du cash plutôt que des conversions devra s'acquitter auprès de l'entreprise d'une prime dite de non conversion Ce qui constitue à la fois une incitation à souscrire tout en permettant à l'entreprise de diminuer le coût de la dette en cas de conversion. [...]
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