L'actif immobilisé ne peut être financé par des dettes à court terme. Il sera donc financer par des capitaux stables c'est-à-dire ayant une durée suffisante pour permettre à l'actif immobilisé de générer par ses amortissements et sa rentabilité un flux financier permettant la rémunération du capital investi et le remboursement de la dette. Ces actifs immobilisés génèrent lentement des disponibilités par :
- Les amortissements portés en charges d'exploitation réduisent les bénéfices pouvant être distribués. Leur montant reste donc à la disposition de l'entreprise et permet notamment de renouveler les immobilisations ou le cas échéant de rembourser les capitaux qui les ont financés.
- Une fraction des bénéfices provenant de la rentabilité des immobilisations qui servira à rembourser les capitaux empruntés.
A l'inverse l'achat de matières ou marchandises pourra être effectué par les ressources à court terme (...)
[...] Si les échéances de certaines ressources sont éloignées alors que les emplois ont un terme plus proche. Une telle situation peut montrer d'éventuelles causes de fragilité à moyen et à long terme car l'importance du FRNG peut cacher une insuffisance d'investissement. Si la trésorerie est négative, c'est que le BFR ne peut être financé par des ressources stables. L'entreprise est donc tributaire de ressources de trésorerie d'origine bancaire le plus souvent pour assurer au moins pour partie les besoins de financement nés du cycle d'exploitation. Une telle configuration n'est pas préoccupante pour autant. [...]
[...] L'entreprise se devrait d'effectuer des investissements non financiers principalement. Le DFR couvre une partie de l'actif immobilisé et un excédant de liquidité. S'il s'avère ponctuel, il faut surveiller le montant des ressources stables, s'il est structurel Les ressources stables ne couvrent qu'une partie de l'actif immobilisé et cette insuffisance est compensée par les frais, les avances de la clientèle et les concours bancaires courants. Il y a donc une dépendance financière trop importante nécessitant la révision des structures de financement V. [...]
[...] L'analyse du bilan fonctionnel Cette analyse distingue 3 fonctions fondamentales : La fonction investissement La fonction activité La fonction trésorerie Elle permet de structurée le bilan en 3 œuvres voire 4 si l'on tient compte d'une zone hors exploitation. Capitaux propres + Amortissements et dépréciations + Provision pour risques et charges (PRC) = Ressources propres + Dettes financières = Ressources stables - Actif brut immobilisé = FRNG Stock et en cours + Avances et acomptes versés + Créances clients et autres créances d'exploitation - Avances et acomptes reçues - Dettes fournisseurs et autres dettes d'exploitation = BFRE ou DFRE Autres débiteurs - Autres créditeurs = BFRHE ou DFRHE = BFR Trésorerie actif - trésorerie passif = trésorerie nette a. [...]
[...] Ce sera la connaissance des BFR qui déterminera la mesure du FRNG devant se traduire par une trésorerie nulle ou équilibrée. Dans le cas des entreprises à faible VA, l'ensemble des besoins financiers engendrés par le cycle d'exploitation peut être inférieur à l'ensemble des dégagement. Par exemple, quand l'activité porte sur des achats avec un crédit de plusieurs mois pour revendre comptant, il y a un dégagement en fond de roulement qui devient une véritable ressource permanente que l'entreprise peut utiliser en dehors du cycle d'exploitation. [...]
[...] Ainsi dans le bilan fonctionnel, le DFR sera négatif. Dans le cas inverse, on parle de besoin. Pas la peine de parler de trésorerie. I. Le FRNG L'actif immobilisé ne peut être financé par des dettes à court terme. Il sera donc financer par des capitaux stables c'est-à-dire ayant une durée suffisante pour permettre à l'actif immobilisé de générer par ses amortissements et sa rentabilité un flux financier permettant la rémunération du capital investit et le remboursement de la dette. [...]
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