Ainsi pour maximiser le bien-être faut-il :
- saisir les opportunités d'investissement les plus rentables (les créneaux porteurs de profit).
- Minimiser le risque associé.
- Assurer à l'activité de l'entreprise les fonds nécessaires au coût minimum.
- Tenir compte de la valeur temporelle de l'argent.
D'une façon générale, le rôle du gestionnaire financier est d'assurer une allocation optimale des ressources monétaires à fin de maximiser le bien-être des actionnaires. Il s'agit de satisfaire la double contrainte de rentabilité et d'équilibre financier. La contrainte de rentabilité signifie la maximisation de la valeur de la firme et la contrainte d'équilibre financier signifie l'ajustement des flux monétaires (l'encaissement et décaissement) afin de préserver la solvabilité de l'entreprise.
Concrètement, le gestionnaire financier prépare la prise de décision par la collecte d'informations surtout d'origine comptable. Ces informations sont traitées lors de l'analyse financière qui dégage les points forts et les points faibles de la situation financière. À la lumière de cette analyse, on prend une décision.
La gestion financière fournit à la fonction financière une théorie, des outils d'analyse permettant au responsable financier de prendre les décisions adéquates (d'investissement, de financement et de distribution) dans l'objectif de maximiser la valeur de l'entreprise. Elle remplit, en outre deux rôles complémentaires à court terme :
1) Aider à faire un diagnostic périodique sur la santé financière. Deux analyses peuvent être effectuées dans ce but :
- Une analyse externe (méthode des ratios)
- Une analyse interne (méthode des flux)
2) Aider à gérer les différents éléments du patrimoine à court terme (actif circulant) :
- L'investissement dans le cycle d'exploitation.
- La gestion de trésorerie.
Le financier doit faire face à deux décisions majeures ;
- Décision d'investissement : c'est décider du niveau optimal de l'actif à avoir et du choix de la combinaison optimale qui permet de maximiser la valeur de l'entreprise.
- Décision de financement : c'est décider de la combinaison du passif pour assurer le financement de l'actif désiré au moindre coût. Pour financer un projet d'investissement, on peut soit utiliser nos propres argents (fonds propres), c'est l'autofinancement ; soit faire appel aux ressources de financement externes (crédit bancaire, crédit inter-entreprises ...)
Les décisions d'investissement et de financement sont étroitement liées. En effet, la comparaison entre la rentabilité des investissements et le coût de financement nous permet de faire une classification des projets du plus rentable au moins rentable et l'arbitrage devient donc facile.
D'une façon générale :
* si Re coût de financement → Projet retenu
*si Re ≤ coût de financement → projet non retenu
- Décision de distribution de dividende : la politique de distribution des dividendes dépend dans une large mesure de décision d'investissement et de financement : quel pourcentage des bénéfices sera réinvesti dans l'entreprise ? c'est en effet en fonction du programme d'investissement -financement.
- L'analyse financière : elle repose sur la mise en oeuvre d'instruments spécifiques à partir du document comptable pour établir un diagnostic.
- La gestion des actifs circulants : stocks, clients, trésorerie.
- La prévision et la planification financière : elles ont pour objet l'anticipation des flux financiers.
- Les décisions d'investissement, de financement et de politique de dividendes.
[...] BN = (BAII-Fi) * avec Fi : frais fixes financiers. t : taux d'impôt sur le bénéfice. D'où BPA = (BAII-Fi) * = ∆BAII Le DELF = ∆BAII / [(BAII-Fi) * * (BAII/ On pose Fo : frais fixes d'exploitation, on obtient ; Application : cherchons le DELF de la société Karim, on trouve, DELF = BAII/BAI = 80.000 / 60.000 =1,33 ; ceci veut dire qu'une variation du BAII de entraînerait une variation plus que proportionnelle du BPA soit 1,33%. [...]
[...] L'échéance à moins d'un an sur emprunt non courant est classée au niveau de la fonction investissement comme des passifs non courants aussi par analogie l'échéance à moins d'un an sur prêt non courant est classée au niveau des immobilisations financières. Conclusion Une bonne gestion dans l'entreprise suppose que les ressources stables financent les emplois stables et les ressources courantes financent les emplois courants, ceci pour assurer un équilibre des flux financiers et par la suite la continuité d'exploitation de l'entreprise. Le bilan condensé facilite la lecture de la structure financière de l'entreprise. [...]
[...] Cours d'analyse financière Chapitre introductif La gestion financière dans l'entreprise I. Définition de la gestion financière La gestion financière est l'ensemble des activités de planification, de prise de décision et du contrôle quant à l'emploi des ressources financières disponibles en vue d'atteindre les objectifs de l'entreprise. II. Objectifs de la gestion financière Selon la pensée traditionnelle en finance, le gestionnaire financier a pour objectif la maximisation du bien-être des actionnaires. Pour atteindre cet objectif, la théorie microéconomique prend comme objectif la maximisation de profit, toutefois la maximisation de profit n'assure pas nécessairement le bien-être des actionnaires, d'autres facteurs sont à prendre en compte tels que le risque, la distribution des dividendes. [...]
[...] Calculer le SR et le point mort des fonds décaissés sachant que la charge variable unitaire =10D. Solution : SR= 63000/ (40-10) =2100 unités d'où 40*2100=84000D. Q*E = (63000-12000)/30 =1700unités CA*E =40*1700 =68000D. Application 2 : La société Karim présente les données suivantes au 31 /12/2000 : - Quantités vendues : 250 ordinateurs, prix de vente unitaire : 1200D. -les coûts se présentent comme suit : *matières premières : 350D /unité. *frais de main-d'œuvre 50D/unité. *autres charges d'exploitation : 20D/unité. [...]
[...] Les charges directes de main d'œuvre, les commissions sur ventes sont des charges variables. le seuil de rentabilité C'est le niveau de revenu permettant d'absorber la totalité des charges d'exploitation. Il correspond au chiffre d'affaires pour lequel l'entreprise ne réalise ni perte ni profit. À ce niveau, on vérifie l'égalité : recette totale d'exploitation = coût total d'exploitation On pose B.A.I.I : résultat d'exploitation, c'est le Bénéfice Avant Impôt et Intérêt. P : prix unitaire. V : charges variables unitaires. [...]
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