Exposé de comptabilité sur le coût et la structure du capital. Toute émission de titres par une firme produit une entrée de fonds en proportion du déboursé correspondant des investisseurs, mais entraîne aussi des déboursés subséquents (dividendes, intérêts, etc.) qui constitueront les revenus de ces investisseurs. Le coût du capital importe donc beaucoup à la firme, comme aux détenteurs de ses titres, car il influence grandement les décisions des gestionnaires et, par conséquent, la valeur des titres.
[...] En choisissant un certain niveau d'endettement, elle choisit du même coup la répartition de son capital, (couramment appelée la structure du capital). Ce choix a-t-il une influence sur la valeur de la firme et, si oui, quelle pourrait être la répartition optimale pour elle? Nous voulons, dans la présente partie, répondre à de telles questions. Nous voulons, en particulier, évaluer les effets du niveau d'endettement d'une firme sur son coût du capital, sur ses cash-flows et bénéfices, et, par là, sur sa valeur. [...]
[...] Il suffit d'ajuster le taux d'actualisation en ajoutant une prime de risque au taux d'intérêt sans risque. Le taux d'actualisation doit refléter les attentes des apporteurs de capitaux, actionnaires et créanciers financiers, c'est-à- dire le coût moyen pondéré du capital (CMP) ou coût du capital, qui pour une société endetté est une moyenne pondérée du coût des capitaux propres et du coût de la dette. Si le projet d'investissement présente un risque différent de celui de l'entreprise, il faut ajuster le coût du capital. [...]
[...] Évaluons successivement le coût des fonds propres et le coût du capital pour les entreprises E et E*. Entreprise N : βn = βa = 0.8 Le taux de rentabilité des capitaux propres requis pour l'entreprise N est : Rcn = Rf + βn[ RM - Rf ] = 0,10 + 0,8 [0,20 - 0,10] = Ce taux représente également le taux de rentabilité économique requis Ra et le coût du capital CMPn puisque Venir :prise n'est pas endettée. Entreprise E : βa = 0,8 ; D/CPe = 1 L'entreprise E présente le même risque d'exploitation que l'entreprise N. [...]
[...] On a donc : βc = + D/CPe) βa Le βc fonds propres représente le β mesuré à partir des cours boursiers pour une entreprise endettée. Tableau 2 : TABLEAU DE CORRESPONDANCE ENTRE LES COEFFICIENTS β : Les relations précédentes permettent d'évaluer l'incidence de l'endettement sur le risque systématique et sur le coût des fonds propres. Exemple : L'espérance de rentabilité du portefeuille de marché est RM = et le taux de l'actif sans risque est de l0%. Une entreprise non endettée N a un coefficient de risque systématique βn = βa = 0,8. Considérant deux autres entreprises E et E*. [...]
[...] Nous traitons dans cette partie, de ce qu'il en coûte à une firme pour se financer à long terme, c'est-à-dire du coût de son capital. En particulier, nous établissons le coût des diverses composantes de ce capital, ainsi que son coût global moyen, aussi appelé coût pondéré du capital. Pour simplifier les choses, nous étudions le coût du capital en considérant les autres aspects de la politique financière de la firme comme étant stables. Nous excluons, par exemple, la possibilité qu'une politique d'investissement vienne modifier le degré de risque et de rentabilité de la firme et, du même coup, influer sur la valeur marchande de ses titres et sur les conditions de son financement futur. [...]
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