Evaluer une entreprise consiste à réunir le maximum d'informations pour que son propriétaire et son successeur puissent lui attribuer un prix en cas de cession acquisition, nationalisation, privatisation, ou pour que l'administration et les héritiers de son capital sachent régler les problèmes inhérents à une succession. Heureusement, ce sont des opérations qui se produisent rarement dans une entreprise, car les actionnaires, les dirigeants et les salariés se font une idée tout à fait subjective de leur société, souvent très éloignée de sa valeur réelle ; ses clients, ses fournisseurs, ses concurrents et les fonctionnaires en ont une image déformée par la publicité, par le volume de ses ventes et par la détermination de ses représentants ; ils ne savent pas ce qui se cache derrière sa façade, sa vitrine, son enseigne. Le nombre des transactions s'est développé considérablement ces dernières années. Aussi les notaires, les banques, les experts, les négociateurs et l'Etat ont-ils mis au point des méthodes qui permettent d'en fixer le prix d'une manière aussi satisfaisante que possible pour les parties.
[...] Il existe plusieurs sortes de transmissions familiales. On trouve : o Les successions pures et simples conséquence du décès du chef d'entreprise et qui reste enfermée dans les règles juridiques qui dépassent largement le contexte des affaires. o Les donations qui permettent de transmettre de son vivant l'entreprise à un ou plusieurs héritiers, voire à des non successibles. La transmission du capital dans les entreprises familiales rêvait un intérêt majeur du fait des conséquences vitales d'une telle décision sur la continuité de l'affaire. [...]
[...] C'est faux!» L'opération est rarement sans incidence sur le train de vie. Quel que soit l'âge. Paul Ducasse ans, qui a repris il y a un an le chocolatier Weiss, à Saint-Etienne, a dû arbitrer entre son patrimoine personnel et son investissement dans l'entreprise: réalisé des actifs et accepté d'avoir des dettes, mais ce que j'ai sacrifié était du superflu, comme la résidence secondaire.» A 32 ans, Thierry Bonnefoy est devenu actionnaire à 34% de Leygatech, une PME spécialisée dans les films plastiques industriels, dont il était salarié depuis 1995. [...]
[...] Pas question! s'insurge Xavier de Froment. Cela me plairait d'avoir un deuxième projet: j'y ai pris goût.» La passion d'entreprendre l'emporte alors sur les rêves de millionnaire. Mais, pour l'ancien haut dirigeant de Vallourec, un LMBO ne se planifie pas: y a une part de coup de poker . Et, à ce jeu-là, l'assurance d'être gagnant n'existe pas. ANNEXE 2 : EXEMPLE DE RES En 1987, les salariés de la société GSI décident de prendre leur entreprise alors dans une période difficile. [...]
[...] o Faire face à la disparition des "hommes-clés" L'assurance "Homme-clé" est souscrite par l'entreprise, à son profit, sur la tête d'un ou de plusieurs de ses dirigeants ou de collaborateurs essentiels à son fonctionnement (chef de chantier, commercial particulièrement performant . L'entreprise est donc à la fois souscripteur et bénéficiaire du contrat. Celui-ci a pour objet de compenser le préjudice qui résulterait du décès de ces personnes par le versement d'une indemnité déterminée, permettant ainsi à l'entreprise de disposer rapidement de liquidités. [...]
[...] Enfin, le LMBO est un montage complexe, qui suppose l'endettement des managers pour qu'ils constituent un apport complémentaire à celui des investisseurs financiers et deviennent actionnaires. La règle générale est de doubler son apport personnel par emprunt. La plupart des dirigeants mettent plus d'un an de salaire au pot et s'endettent sur trois à cinq ans, voire davantage. Une décision lourde sur le plan personnel. Première règle d'or: savoir se fixer des limites. Quand Philippe Bosc a souhaité se désengager de la société de coiffure à domicile qu'il avait fondée, son directeur général s'est lancé dans l'aventure comme actionnaire minoritaire au côté d'un fonds d'investissement. [...]
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