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Encore appelé « venture capital » (en anglais), le capital à risque se présente donc comme une forme de financement à l'endroit des start-ups et des entreprises en phase de croissance. Il inclut un ensemble de ressources financières et managériales visant à amorcer le développement de l'entreprise à travers sa constitution, le développement de ses produits, et même leur commercialisation. Ces ressources sont réunies et gérées professionnellement à travers une structure qui emploie des experts en investissement, dans le but de faire un audit des jeunes entreprises et de décider, si oui ou non, elles peuvent en bénéficier.
Les entreprises concernées sont celles dont le financement implique une prise de risque considérable en termes de retour sur investissement pour diverses raisons. Elles ont des pertes considérables et des perspectives de croissances et de rendement élevées. En plus, elles ont une taille relativement modeste. Dans la plupart des cas, le risque peut être dû à la nature jeune, voire naissante, de l'entreprise, au caractère innovant de ses produits, au marché ou à des problèmes organisationnels, techniques ou à d'autres facteurs. Il faut aussi remarquer que ces entreprises ont des valeurs reposant sur des actifs incorporels comme le savoir-faire ou les brevets. Mais qui sont donc leurs investisseurs ?
[...] On retrouve aussi les cabinets juridiques et les avocats. Ceux-ci apportent leur expertise dans la structuration des accords et la protection des droits des investisseurs et des entrepreneurs. Ils conseillent et veillent à la conformité réglementaire. Tous les acteurs œuvrent à la création d'un environnement propice à l'émergence de projets novateurs et au développement économique. Les phases d'intervention du capital-risqueur Les phases d'intervention du capital-risqueur résument ses interactions avec les entreprises et les start-ups avant d'allouer ses fonds à leur développement. [...]
[...] Ils sont appelés à présenter des modèles d'affaires solides et innovants pour susciter l'intérêt des investisseurs. En plus des fonds, ils bénéficient de l'accompagnement actif et de diverses ressources des investisseurs. Ceci crée une dynamique collaborative et une symbiose qui contribuent à faire du capital-risque un moteur puissant de l'innovation et de l'économie. Autres intervenants Les processus de financement et de gestion en capital-risque impliquent des acteurs, souvent peu mis en avant. D'abord, il y a les experts en due diligence qui s'occupent de l'évaluation des risques et des opportunités. [...]
[...] LACHMANN, « Capital-risque et capital-investissement », Edition Economica Paris. E. DUBOCAGE, D. RIVAUD-DANSET, « Le capital-risque », Edition La Découverte Paris. E. DUBOCAGE, D. RIVAUD-DANSET, « L'émergence du capital-risque : la politique publique française », Institut français des relations internationales Paris D. TRABELSI, « Le capital risque - De la levée de fonds au désinvestissement », ISTE éditions G. MOUGENOT, « Tout savoir sur le capital investissement », LEGITECH, 2019. [...]
[...] Il s'agira alors de la première société de capital à risque qui s'érigeait en tant qu'intermédiaire. Elle investit dans des entreprises jeunes estimées avoir un potentiel de croissance considérable pour des clients détenteurs de capitaux. Ainsi, le français contribua aux financements de jeunes sociétés ayant des projets innovants. L'objectif étant au-delà de ce fait : il fallait aussi amorcer de vraies percées, voire révolutions scientifiques et techniques. A cet effet, l'ARDC a réalisé plusieurs succès dont l'entrée en bourse de Digital Equipment Corporation en 1966. [...]
[...] Ses initiatives ont plusieurs buts. Au premier plan, on retrouve souvent le renforcement de la compétitivité nationale. L'Etat cherche aussi à stimuler la création d'emplois et à promouvoir les secteurs jugés stratégiques l'économie. Ses initiatives incluent des soutiens financiers directement dans le domaine du capital-risque. Il peut s'agir de subventions aux start-ups et aux entreprises en phase de croissance, de prêts à des taux préférentiels, ou encore des fonds de co-investissement pour mobiliser des ressources du secteur privé. L'Etat contribue donc à la facilitation de l'accès au financement et à l'atténuation des risques inhérents aux investissements dans les entreprises innovantes. [...]
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