Le concept d'asymétrie d'information est applicable à toute relation de coopération entre agents. Les économistes parlent souvent de "relations d'agence" pour décrire les relations de coopération. Celles-ci sont marquées par des problèmes de sélection adverse et d'aléa moral qui sont en grande partie issus des asymétries d'information. La plupart des modèles reposent sur les hypothèses d'information parfaite (les agents connaissent parfaitement leur environnement, la qualité des biens et services qu'ils achètent, tous les coûts associés à la production...) et d'un environnement certain (aucune incertitude dans la qualité, les coûts associés à la production ou la consommation d'un bien ou service, etc.).
Or, dans la réalité, ces hypothèses sont très souvent violées et ceci va provoquer des lacunes de marché ; on parle alors d'asymétrie d'information c'est-à-dire une situation où un individu détient plus d'informations qu'un autre sur un bien, ce qui peut limiter, ou même empêcher, les transactions entre eux.
De façon plus générale, l'asymétrie d'information est au cœur des modèles Principal-agent, où l'agent fournit une prestation au principal tout en connaissant mieux que lui la situation (on dit qu'il détient une « information privée »).
Un des buts de ces modèles est d'ailleurs de déterminer des formes de contrats entre les parties qui conduisent celle qui détient une information privée (l'agent) à la révéler totalement ou partiellement à l'autre partie (le principal). Par conséquent, ces modèles adoptent le point de vue du principal.
L'asymétrie d'information est à l'origine de plusieurs théories que nous allons étudier afin de mieux comprendre le différent aspect de celle-ci.
Pour ce faire, dans un premier temps nous allons étudier la théorie de l'agence, ensuite, nous verrons la théorie du signal, enfin, pour finir nous allons voir deux théories qui se rattachent c'est-à-dire la théorie des contrats découle de la théorie des incitations.
[...] Elle cherche à minimiser des distorsions d'investissements. En supposant donc que l'information est symétrique sans coût de transaction, cela situe le problème de l'intégration verticale seulement comme un problème d'incitation à investir ex ante. Dans la théorie des coûts de transaction, c'est le côté ex post de la relation contractuelle qui est mis en avant. Le choix contractuel des agents n'est pas expliqué seulement par des incitations à investir en actifs spécifiques. Il est aussi et surtout expliqué par la volonté des contractants de pouvoir adapter leur relation ex post, une fois l'incertitude sur la transaction levée. [...]
[...] Les effets de l'asymétrie d'information sur le système d'assurance. Les sociétés d'assurance ne connaissent qu'imparfaitement les qualités intrinsèques des individus qu'elles sont censées couvrir contre un certain nombre de risques. Si les compagnies fixent une prime d'assurance, supposée couvrir un risque moyen s'appliquant à l'ensemble de la population, elle s'expose à leur tour à un risque évident L'assurance n'étant pas obligatoire, les individus présentant un faible risque vont juger la prime moyenne trop élevée, ils ne vont pas s'assurer. La compagnie d'assurance sera privée des bénéfices attendus et nécessaires à sa santé financière. [...]
[...] Demsetz , dans selon laquelle la firme est une organisation de la production en équipe. Ils y ajouteront l'ensemble des contrats passés entre la firme et son environnement et plus seulement ceux lies à la fonction de production. Ils définissent alors la relation d'agence comme : un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l'agent)pour exécuter en son nom une tache quelconque qui implique une délégation d'un certain pouvoir de décision à l'agent Ils décriront ensuite la firme comme un nœud de contrats ce qui dans un univers d'information imparfaite, assure la gestion des conflits et canalise les comportements avec la mise en place d'incitations. [...]
[...] Mais d'autres analystes interprèteront un dividende plus élevé comme une diminution progressive des projets d'investissement et, par conséquent, des perspectives de croissance plus limitées. De plus, une diminution des dividendes distribués entraine les gestionnaires à croire que la firme ne peut plus soutenir le niveau actuel des dividendes. Il y a une anticipation de dividendes futurs inférieurs d'où une diminution dans la valeur actualisée. C'est le signal d'une firme ayant des difficultés financières Théorie des contrats 1. Présentation de la théorie des Contrats La micro-économie moderne met l'accent sur les problèmes d'incitations et d'information. [...]
[...] Un contrat complet ne peut être défini ex ante entre les deux firmes: elles décident donc de rédiger un contrat incomplet dans lequel des droits résiduels seront alloués, d'un commun accord, à l'une d'entre elles. Ainsi, le manager reçoit les droits de propriété et pourra pendant la durée du contrat prendre toutes les décisions qui lui semblent adaptées sans en parler systématiquement à l'autre partenaire. Les problèmes de conflits, d'incompatibilité des choix etc. sont donc supprimés. Dans la deuxième période, l'incertitude s'estompe. Les stratégies optimales sont connues et peuvent être comparées à celles effectivement réalisées. [...]
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