Le risque d'exploitation est lié à l'incertitude des rendements d'exploitation.
Donc, il résulte principalement des variations aléatoires du C.A.H.T.
Il existe plusieurs approches pour saisir ce risque.
[...] CHAPITRE 6 : L'ANALYSE DU RISQUE le risque d'exploitation II- Le risque financier III- Le risque de défaillances LE RISQUE D'EXPLOITATION Il est lié à l'incertitude des rendements d'exploitation. Donc, il résulte principalement des variations aléatoires du C.A.H.T. Il existe plusieurs approches pour saisir ce risque. L'analyse du point mort Le point mort correspond au C.A pour lequel le résultat est nul. Dans cette perspective, le CA est comparé aux coûts totaux divisés en charges fixes et variables. Au point mort : C.A.H.T.= CF + CV L'analyse du point mort (fin) plus l'entreprise se rapproche de son point mort, plus le risque d'exploitation augmente. [...]
[...] Cette analyse est complétée par l'étude du levier financier. L'effet de levier financier permet de saisir l'incidence de l'endettement sur la rentabilité financière de l'entreprise. Effet de levier Pour ressortir cet effet, il faut reconstituer la rentabilité financière en isolant l'endettement. En posant : te : taux de rentabilité économique tf : taux de rentabilité financière RNE : résultat net de l'exercice REC : résultat économique K : capitaux propres D : dettes i : coût de la dette : taux d'imposition On a : En faisant abstraction des éléments non courants : RNE = (REC – ixD)(1- ) (ixD représentant les charges financières) et REC = te x Donc : Effet de levier (suite) Le rapport D/K représente le "levier financier". [...]
[...] La mesure classique de dispersion est l'écart type . En partant de la relation RE = C.A.H.T – CF Var = 2 Var (C.A.H.T) RE = . C.A L'application de cette méthode suppose que le C.A.H.T suit une loi normale. Mais elle reste utile car elle montre que le taux de marge sur coûts variables influe directement sur le niveau du risque d'exploitation. II- LE RISQUE FINANCIER Il est essentiellement lié à l'endettement de l'entreprise. Une première approximation se base sur les éléments de l'analyse patrimoniale et particulièrement l'analyse de la solvabilité et de la liquidité. [...]
[...] Le modèle de E.I. Altman (1968) Pour l'élaboration du modèle, il s'est basé sur un échantillon d'entreprises dont la moitié a fait faillite. Il a détecté 5 ratios qui permettent de différencier les 2 catégories d'entreprises : X1 : FR/Actif total X2 : Bénéfice non réparti/Actif total X3 : Bénéfice avant intérêts et impôt/Actif total X4 : Capitaux propres/Dettes totales X5 : C.A.H.T/Actif total Il en déduit la fonction suivante : Z = 1,2X1 + 1,4X2 + 3,3X3 + 0,6X4 + 0,9X5 Le point critique de Z correspond à une probabilité de faillite de 50%. [...]
[...] Plus le levier d'exploitation est grand, plus le risque est élevé. Le levier d'exploitation (suite) Ce coefficient peut être exprimé en tenant compte de la structure des charges (CF et CV) : Si CV = a C.A.H.T et RE = C.A.H.T – CV – CF RE = C.A.H.T – CF et en posant 1-a = α (taux de marge sur CV) RE = αC.A.H.T car CF = 0 Le levier d'exploitation (suite) Donc, la première formule peut s'écrire ainsi : Le levier d'exploitation (fin) Cette formulation montre que les fluctuations qui traduisent le risque d'exploitation de l'entreprise dépendent de 3 paramètres : le C.A ou la production ; la structure des charges ; la proximité du point mort. [...]
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