Dans une petite et moyenne entreprise (PME), c'est la personnalité du dirigeant qui conditionne l'existence de l'entreprise. Il est souvent meilleur technicien que gestionnaire. Son rôle est de s'assurer que toutes les fonctions vitales de l'entreprise sont bien effectuées : commercialisation, production, administration, gestion, relations avec les tiers, définition des orientations stratégiques...
La connaissance de la qualité des actionnaires doit permettre de juger comment ces derniers apprécient les investissements qu'ils ont réalisés en étant actionnaires de l'entreprise. La recherche de leur attachement et de leur motivation pour l'entreprise (pacte d'actionnaire, recherche du contrôle du capital) doit être un souci constant du banquier.
Il est également important d'avoir une idée assez précise de leurs moyens financiers et de leur volonté de doter l'entreprise des moyens nécessaires à son développement (politique de mise en réserve ou de distribution du résultat, attitude face à une augmentation de capital ou introduction en bourse...)
Bien que le risque futur que représente une entreprise ne soit guère déterminé par le passé, la connaissance de ce dernier permet de comprendre d'où elle vient. L'analyse des évènements principaux des années récentes fournit des indices précieux d'appréciation : réaction des associés dans certaines circonstances difficiles, qualité des prévisions d'activité et de résultat fournies par le dirigeant, capacité à réussir un virage technologique, à conquérir un nouveau marché, etc.
Le régime juridique commercial présente des avantages pratiques importants pour le déroulement des affaires en matière de compétence des tribunaux de commerce, de moyens de preuve, de signification d'actes, de prescriptions, de solidarité entre des débiteurs et entre associés. Sont soumises au régime commercial : les personnes physiques ou morales qui font habituellement des actes de commerce (achat en vue de la revente de biens avec ou sans transformation, opération d'intermédiaires, opérations de change, de courtage, etc.) et les sociétés qui ont la forme de SA, SARL, SNC, société en commandite, etc.
Dépendent du droit civil les personnes qui n'effectuent pas les actes ci-dessus mentionnés ou qui n'ont pas adopté les formes de sociétés ci-dessus répertoriées. Il s'agit donc des particuliers pour leurs opérations propres, les membres des professions libérales, les associations, certaines coopératives. Les statuts sont un contrat qui définit les modalités de fonctionnement de l'entreprise, ses organes de gestion et les pouvoirs de ses représentants. Il convient d'être particulièrement attentif :
- à la forme de la société : exploitation en nom propre ou sous forme de société,
- à la responsabilité qui peut être limitée ou illimitée des associés,
- à l'aspect "intuitu personae" des associés,
- au caractère négociable ou non des titres représentatifs du capital.
[...] Le complément de ressources provient alors de l'endettement dans des proportions variables selon les choix et négociations du management. La notion d'effet de levier repose sur les notions de rentabilité des capitaux investis RN/ Capitaux investis) d'une part et de rentabilité des Capitaux Propres Rfp = RN / Capitaux propres) d'autre part. L'effet de levier décrit l'influence d'un endettement supplémentaire sur la rentabilité des capitaux propres. La détérioration de la structure financière par accroissement de l'endettement peut favoriser la rentabilité des capitaux propres de l'entreprise. [...]
[...] Cette société dont il est le seul actionnaire détient la part du patrimoine de l'entrepreneur que ce dernier affecte à son exploitation. Cette solution lui permet de ne pas engager l'ensemble de son patrimoine dans ses affaires commerciales ou industrielles, dans la mesure bien sûr où il ne s'engage pas personnellement à titre de caution Environnement - La structure de production - Résumé La structure de production est la combinaison des différents facteurs de production disponibles en vue de parvenir à un montant de production convenu avec un degré de risque accepté à l'avance. [...]
[...] Ce montant s'amortit régulièrement selon le plan d'amortissement du concours principal De l'écart de conversion actif : ce sont les pertes latentes constatées par l'entreprise consécutives à la diminution de la valeur d'une créance ou à l'augmentation de la valeur d'une dette du fait de la variation des taux de change. Cette perte latente est couverte par une provision financière pour pertes et charges - Moyens d'exploitation -Actifs circulants - Résumé Il comprennent : 3. les stocks matières premières produits intermédiaires encours de production marchandises Les stocks sont évalués à leur coût d'acquisition ou à leur prix de revient. [...]
[...] Il résulte de ces dispositions que la distribution de dividende décidée au titre du dernier exercice doit être considérée comme une dette à court terme de l'entreprise. L'ensemble de ces capitaux propres joue le rôle de garantie à l'égard des tiers qui s'engagent avec l'entreprise. À ce titre, la loi impose un montant minimum de capital selon le type de société ainsi que des mesures à prendre pour le reconstituer au cas où il viendrait à être réduit en deçà des limites autorisées par l'imputation du montant de pertes réalisées. [...]
[...] Le banquier qui se place dans l'optique de la continuité de l'exploitation souhaite que la valeur de ce ratio soit au moins de 25% pour une entreprise industrielle ; il peut être moins élevé chez une entreprise commerciale où les risques de pertes semblent moins élevés. Il doit cependant atteindre le niveau de 20%. Dans tous les cas, il conviendra d'être attentif à la variation de ce ratio sur la période sous revue. Il est évident qu'en cas de mauvaise fortune de l'entreprise qui se traduirait par une très forte diminution de ses ressources propres, il conviendra alors d'apprécier l'entreprise selon sa valeur liquidative. [...]
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