Actualités, perspectives, secteurs bancaires tunisien et algérien, situation actuelle, environnement économique
Les systèmes bancaires tunisiens et algériens ont connu ces dernières années plusieurs changements en réponse à l'évolution de l'environnement économique national et international. Malgré l'effort prouvé à la recherche de l'efficience bancaire et à la contribution significative à la croissance économique, l'environnement bancaire des deux pays présente encore des faiblesses qui tardent d'être soignées.
Alors que le système algérien continue son évolution lente dans un environnement stable, le secteur bancaire tunisien fait face à une multitude de problèmes à cause de la vulnérabilité politique, sociale et économique qui a caractérisé la période après révolution.
[...] Cette situation est très inquiétante et peut conduire à une crise de liquidité bancaire. Donc les créances classées doivent être au cœur de la réforme bancaire si elle aura lieu. II.4. Une baisse du Rating des banques Au début de l'année 2012, l'agence de notation Fitch Ratings a attribué une note de défaut émetteur (Issuer Default Rating - IDR) à long terme en devises, et a situé sa note à long terme en monnaie locale à BBB avec une perspective négative. [...]
[...] La BNA exerce toutes les attributions d'une banque de dépôts, elle assure le financement des besoins d'exploitations et d'investissements des agents économiques, des sections industrielles, commerciales et agricoles. Elle est considérée comme un instrument de la planification financière, chargée d'exécuter la politique du gouvernement en matière de crédit à court terme et de contribuer en relation avec les organes publics, au financement et la mise en place de crédit à moyen et long terme. De même elle intervient pour - Donner sa garantie à tous les marchés publics. [...]
[...] La BIAT est le résultat de l'opération de tunisification du système bancaire engagée après l'indépendance. Les années 80 ont marqué l'arrivée de nouvelles banques telles que l'Arab Tunisian Bank (ATB) le 30 juin 1982. Jusqu'en 1986, le système bancaire tunisien a évolué dans un cadre réglementaire caractérisé par un strict encadrement du crédit, une administration des taux d'intérêt et un contrôle des changes par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Dans le cadre du Plan d'Ajustement Structurel du Fonds monétaire International mis en œuvre à partir de 1987, La libéralisation du système bancaire a été initiée. [...]
[...] Les établissements de crédit regroupent les banques (21 banques) et les établissements financiers (13 établissements). Ces derniers englobent les établissements de leasing établissements), les sociétés de factoring sociétés) et les banques d'affaires banques d'affaires). Les banques à statuts particuliers sont qualifiées de banques spécialisées et comprennent les banques off-shore ou banques non résidentes banques). On peut également faire la classification selon la structure de capital des banques, entre banques publiques (STB, BNA, BH, BTS, BFPME, BFT ) et banques privées BT, BIAT, ATB, BTK Parmi la totalité des banques il y a 11 qui sont cotées en bourse, Il s'agit de : L'ATB, la BNA, ATTIJARI BANK, la BT, l'AMEN BANK, la BIAT, la STB, l'UBCI, l'UIB, la BH et la BTE. [...]
[...] En 2010, la BT a enregistré un niveau de créances douteuses de l'ordre de suivie de l'UBCI avec un taux de Une amélioration a été affichée de la part de l'ATB, la BTE, la BIAT, Attijari Bank et l'Amen Bank traduisant l'amélioration de la qualité des risques, avec des taux respectifs de et A la fin du classement vient la BNA, la STB et l'UIB avec des taux supérieurs à la moyenne sectorielle qui est égale à Dans le but de couvrir leurs crédits non performants, les banques Tunisiennes ont essayé de renforcer sensiblement leur niveau de provisionnement. Les dotations aux provisions sur créances constatées par les banques cotées ont marqué une hausse de plus de passant de 340,8 MDT en 2009 à 463,3MDT en 2010. En 2011, le niveau de créances douteuses des banques a atteint Les établissements bancaires publics sont ceux qui ont accumulé le plus de créances classées. La STB, a annoncé en 2010 avoir 1,9 milliard de dinars de créances douteuses, dont seulement ont été provisionnées. [...]
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