La plupart des organismes régulateurs de la finance islamique ont été créés sous l'égide de l'OCI (Organisation de la Conférence islamique) qui est représentée dans les organismes internationaux (comme l'ONU par exemple). Cet organisme, qui est basé à Djeddah, a été créé en 1969 et comporte 57 membres. Il permet l'organisation des nations du monde musulman, grâce à un Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres qui se réunit chaque année ainsi qu'un sommet des chefs d'Etats et de gouvernements qui a lieu tous les trois ans. Un secrétaire général constitue l'organe exécutif, et de nombreux autres organes que nous évoquerons ultérieurement sont rattachés à l'OCI.
En parallèle aux organismes chargés de la régulation et du développement de la finance islamique, nous pouvons citer les établissements financiers. Ces derniers peuvent être classés selon deux critères: leur activité et leur implantation. Premièrement, les banques islamiques se distinguent par leur activité. Ainsi, il y a les banques islamiques de détail, qui ont les mêmes fonctions qu'une banque de détail classique (dépôts...), et les banques d'investissement, qui ont pour rôle principal de collecter le surplus de liquidité des banques de détail pour ensuite l'investir dans des projets. Une troisième catégorie de banques par leur activité sont les compagnies moudharaba dont l'activité est le crédit-bail.
[...] La présence du comité de la Charia est indispensable pour qualifier une banque de banque islamique. Organisation Contrairement aux banques conventionnelles, où l'on distingue deux types d'activités: activités courantes de banques (moyens de paiement, gestion des dépôts . ) et les activités financières (activités de marché, de conseil . pour la majorité des banques islamiques, les activités de conseil (gestion de patrimoine, ingénierie financière) et les activités de marché (achats et vente de titres, placements . ) sont peu présentes. [...]
[...] Par ailleurs, les particuliers peuvent participer au résultat de la banque par l'intermédiaire de dépôts standards (ou non limités). Dans ce cas, la banque investit l'argent pour son propre compte et partage les profits (ou leur impute les pertes). Contrairement aux banques occidentales, le particulier supporte un risque non négligeable si le projet entraîne des pertes. Son compte n'est pas rémunéré par des intérêts fixés à l'avance. Selon le respect de la Charia, les banques islamiques doivent se rémunérer uniquement pour couvrir les frais de fonctionnement. [...]
[...] Selon leur lieu d'implantation, on distingue les banques qui se trouvent dans un pays entièrement islamisé (Soudan, Pakistan, Iran), ces dernières ne sont soumises qu'à une seule réglementation. Et les banques se trouvant dans un système financier dual, qui sont soumises à deux systèmes de régulation (système financier islamique et conventionnel). Les banques dont le système financier est dual sont surtout présentes dans les Pays du Golfe notamment à Barheïn. Après avoir énoncé les différentes catégories de banques, il est intéressant de voir plus en détail leur fonctionnement. [...]
[...] Les acteurs de la finance islamique 1. Les organismes régulateurs La plupart d'entre eux ont été créés sous l'égide de l'OCI (Organisation de la Conférence Islamique) qui est représentée dans les organismes internationaux (comme l'ONU par exemple). Cet organisme, qui est basé à Djeddah, a été créé en 1969 et comporte 57 membres. Il permet l'organisation des nations du monde musulman, grâce à un Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres qui se réunit chaque année ainsi qu'un sommet des chefs d'Etats et de gouvernements qui a lieu tous les trois ans. [...]
[...] Ceci est un facteur de risque supplémentaire. Néanmoins, les banques islamiques octroient en majorité des crédits à court terme, ce qui joue en leur faveur puisque les actifs à long terme sont plus risqués que les actifs à court terme. Les banques islamiques sont également soumises au risque de taux mais dans une moindre mesure que les banques conventionnelles. En effet, leurs transactions ne sont pas basées sur les taux intérêts. Enfin, un des risques majeurs est le risque opérationnel. [...]
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