Le financement intermédié devient cher et les entreprises ont davantage recours aux émissions d'actions et d'obligations, qui ont été multipliées par 16 entre 1980 et 2000. Les émissions d'actions ont été multipliées par 14.4 entre 80 et 2000. Le financement intermédié ne représente plus que 17.5 % des entreprises françaises en 2000 (du financement). On parle de financiarisation de l'économie (...)
[...] Ainsi, on observe qu'un simple ralentissement de la croissance suffit à provoquer une baisse des investissements. Le rôle du profit et des taux d'intérêt ou la rentabilité et la profitabilité : importance de la rentabilité économique dans la décision d'investir : L'entreprise investit si elle escompte faire des profits. On considère les profits par rapport au capital investi. Taux de rentabilité = taux de profit = profits / capital permanent Profits : on considère l'EBE ou les profits nets (ENE = excédent brut d'exploitation) capital permanent : fonds propres + dettes à long terme Les profits sont très importants dans la décision d'investir. [...]
[...] Qui investit ? Les entreprises, au premier rang des quelles les SNF (sociétés non financières) : leur investissement représentait en de l'investissement total. Les ménages sont au deuxième rang, en acquérant des logements, avec les entreprises individuelles. Les APU : (piscines, routes, éclairage public ) Ce sont des équipements acquis pour l'Etat, les collectivités locales et les hôpitaux. Remarque : quand on étudie l'investissement productif, on ne prend en compte que la FBCF des entreprises, qui est égale à la FBCF totale la FBCF des ménages la FBCF des APU. [...]
[...] Epargne nette = épargne brute investissements. * Avantages du financement interne : - l'entreprise conserve son indépendance - les dirigeants conservent leur autonomie - il n'y a aucun coût financier L'autofinancement peut être partiel, et peu être supérieur à On peut mesurer l'épargne brute de la nation : revenu disponible brut consommation finale. Si l'épargne brute excède l'investissement de la nation, celle-ci a une capacité de financement. Les nations qui ont une capacité de financement sont celles qui ont un solde commercial excédentaire. [...]
[...] En 1982, les entreprises avaient tout intérêt à choisir des placements financiers plutôt qu'a investir si elles disposaient d'épargne brute. Ainsi, certains économistes ont virulemment critiqué la politique de taux d'intérêts élevés adoptée par la Banque Centrale Européenne. Cela conduit à une baisse de la profitabilité, de l'investissement Les autres déterminants : la situation financière et le coût relatif du capital et du travail : La situation financière de l'entreprise, son endettement : L'effet de levier sera d'autant plus fort que l'endettement est important mais (et cela constitue une limite importante à l'effet de levier), une entreprise fortement endettée trouve avec difficulté de nouveaux créanciers. [...]
[...] Il y a donc une forte hausse des taux d'intérêt réels. Le financement intermédié devient cher et les entreprises ont davantage recours aux émissions d'actions et d'obligations, qui ont été multipliées par 16 entre 1980 et 2000. Les émissions d'actions ont été multipliées par 14.4 entre 80 et 2000. Le financement intermédié ne représente plus que des entreprises françaises en 2000 (du financement). On parle de financiarisation de l'économie. Depuis les années 80, le pouvoir des actionnaires s'est affirmé : on parle de capitalisme actionnarial. [...]
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