Comme on peut le constater à l'heure actuelle le système financier est un système touché par des crises de nature différente et de conséquences différentes. L'impact des crises est parfois grave, c'est pour cela que l'on réfléchit de plus en plus à des méthodes qui pourraient prévenir et guérir les crises.
C'est ce qui a été récemment pensé par la Banque de France en effet celle-ci travaille depuis 2005 sur une démarche de préparation d'une place financière à une crise opérationnelle.
[...] Ils ont analysé les différentes situations de crises pour pouvoir anticiper leurs actions, pour pouvoir trouver les moyens appropriés à son combat. Ainsi, huit scénarios génériques sont sélectionnés : désordre social, crise sanitaire, attaque physique ou logique, défaillance d'un prestataire majeur, catastrophe naturelle CONCLUSION, le groupe a une mission qui peut se résumer à : - ETAPE 1 : partager les informations rapidement sur les évènements importants - ETAPE 2 : se concerter pour établir un diagnostic et définir des plans d'action - ETAPE 3 : suivre l'évolution de la situation et résoudre les difficultés avec trois mots d'ordre rapidité, simplicité et efficacité. [...]
[...] Par exemple, le règlement 97-02 qui dicte l'obligation de disposer de mesures garantissant une continuité de l'activité en temps de crise : on parle de plan de continuité d'activité. Concrètement ce sont des mesures permettant le maintien de prestations de services importantes et la reprise progressive de l'activité et des ressources disponibles pour la mise en place de ces mesures. - Les banques centrales nationales améliorent leur système de surveillance, car on est plus apte à faire face à la crise quand on la voit arriver, l'effet de surprise en moins peut atténuer ces effets. [...]
[...] POUR CONCLURE, on peut dire que la préparation se fait à tous les niveaux et que la sensibilisation a un rôle important dans cette démarche. Malgré tout, cette préparation ne permettrait que d'avoir des mesures isolées lors d'une crise, mesures qui seraient insuffisantes pour des crises graves. Après avoir préparé individuellement les acteurs, il faut donc définir une démarche d'ensemble, car le problème est commun, il faut donc une coordination des acteurs. Concrètement cela passe par la création d'un groupe de réflexion présidé par la Banque de France appelé : groupe de place Robustesse. [...]
[...] La France a donc su trouver la combinaison gagnante à savoir une préparation individuelle des acteurs et à la fois une démarche collective de concertation. Cette démarche de la Banque de France s'inscrit dans l'actualité sur différents points : - Le traitement des crises opérationnelles extrêmes devient important dès lors que le monde financier est déjà ponctué de crises comme actuellement, il faut étendre la gestion et la prévention aux crises le plus possible. - Ensuite cette démarche s'inscrit dans une tendance à savoir qu'on dit du système financier qu'il devient fou, qu'il est instable, nerveux et prêt à craquer au moindre problème, que la spéculation le domine. [...]
[...] Ces risques opérationnels extrêmes sont des évènements qui débutent en dehors de la sphère financière, mais qui rapidement l'atteignent et s'y propagent pour enfin toucher l'économie en général. Les plus importants sont les catastrophes naturelles, les risques sanitaires, le terrorisme Mais plusieurs exemples précis montrent bien les conséquences financières de ces événements non financiers : - le cyclone Katrina en Louisiane en 2005 il a fait augmenté le prix du pétrole et ceci a eu des répercussions évidentes sur les cours boursiers internationaux - la panne d'électricité en Allemagne en 2006 - les attentats du 11 septembre Wall Street a été fermé pendant 6 jours et à sa réouverture avait perdu 14,26 points, on a dans ce cas une non-continuité des activités. [...]
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