Le contexte de rédaction: 2006 et le XIXème siècle, avènement d'une interdépendance généralisée entre pays du globe. Cette interdépendance, dépassant le cadre boursier, s'étant à l'action politique et aux ressentis humains.
La finance compte pour une large part dans le paradigme de développement économique actuel. En France, l'endettement encore privilégier il y a à peine quelques décennies par les entreprises pour investir est aujourd'hui en concurrence direct avec les marchés actionnariaux et obligataires. La gouvernance des grosses entreprises ne fonctionne plus sur le modèle rhénan du stakeholder mais sur celui de shareholder, les actionnaires d'une entreprises pouvant décider, peu importe leur part au travail dans l'entreprise, de changer le conseil exécutif en place. Etymologiquement parlant, ce n'est plus les dépositaires d'enjeu, les parties prenantes qui orientent l'entreprise mais les actionnaires.
Les produits financiers et commerciaux se sont amplement diversifiés. Les banques sont des géants, présents sur toutes les grandes places boursières. Après avoir recherché à créer des conglomérats multi-spécialisées, dans les années 90, les banques tendent aujourd'hui à préférer le recentrage. Il convient de préciser que la majorité des banques européennes ont développé des filiales d'investissement. Les particuliers recherchent des crédits à faible taux d'intérêt et des placements financiers à mesure de leur aversion pour le risque, estimant d'ailleurs de plus en plus en France, qu'une retraite idéale ne peut être obtenue qu'avec un complément issu de la capitalisation.
Pourtant, si l'engouement pour la sphère financière est à la hauteur de son développement, l'emploi de ce terme que ce soit sur la scène médiatique ou dans une discussion de type « café du commerce », est rarement de connotation laudative. Travailleurs, hommes politiques, beaucoup attribuent en partie à la finance les maux contemporains de la société : délocalisations, chômage, baisse du pouvoir d'achat, faible croissance…
[...] Néanmoins, il expose que la finance fonctionne globalement bien, mais que ses gardes fous méritent plus encore d'être développés. Il remet en cause les argumentaires d'obédiences altermondialistes concernant l'aide aux pays les moins avancés ou en développement (ceci ne l'empêche pas de soutenir activement le développement du micro crédit). Il balaie aussi le concept de la taxe Tobin, dont on ne maitrise pas le contrôle de l'assiette pour lui préférer des taxes plus aisément praticables (comme celle sur les trajets aériens). [...]
[...] De même, j'aurais aimé voir plus d'illustrations s'agissant des produits dérivés. Il est intéressant de découvrir l'auteur après le livre (ce que j'ai fait) pour ne pas développer de parti-pris sur la lecture des trois premiers chapitres (et c'est en ce sens qu'il me semble que les argumentaires des deux derniers chapitres semblent valides). [...]
[...] Ainsi, une vision globale de cette sphère –toujours en reprenant les dires– permettrait de se détacher des gros titres médiatiques, des discours idéologiques, pour réfléchir par soi-même sur l'orientation que l'on souhaite voir prendre à la finance, ou l'aide qui lui serait nécessaire. Il semble donc que le pari d'écriture fait par Monsieur André Lévy-Lang soit remporté. Ce qui peut manquer à cet ouvrage, mais ce n'ai alors plus au grand public qu'il se destine, ce sont des explications plus mathématiques de certaines notions. Expliquer mathématiquement les concepts d'actualisation, de taux d'intérêt serait beaucoup plus rapide pour les amoureux de la langue de Pythagore. [...]
[...] Les produits financiers et commerciaux se sont amplement diversifiés. Les banques sont des géants, présents sur toutes les grandes places boursières. Après avoir recherché à créer des conglomérats multi- spécialisées, dans les années 90, les banques tendent aujourd'hui à préférer le recentrage. Il convient de préciser que la majorité des banques européennes ont développé des filiales d'investissement. Les particuliers recherchent des crédits à faible taux d'intérêt et des placements financiers à mesure de leur aversion pour le risque, estimant d'ailleurs de plus en plus en France, qu'une retraite idéale ne peut être obtenue qu'avec un complément issu de la capitalisation. [...]
[...] Il conservera cette position jusqu'en 1999. Si la société dont il prend la tête (Présidence du Directoire) connaît des difficultés (pertes réalisées dans le secteur immobilier), longues à éponger, les actionnaires lui renouvellent leur confiance. En 1999, l'Humanité, journal d'obédience communiste, parle de Monsieur Lang comme du "banquier le plus brillant de la place". Il est important de remarquer qu'en cette période charnière de 1996 pour Paribas, nombre de ses actionnaires reconnaissent que quand bien même le bilan est mitigé, qui aurait pu faire mieux ? [...]
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