Diagnostic et évaluation de l'entreprise JC Decaux
Ce document est une évaluation sur trois ans de la situation financière de JC Decaux de 2007 à 2009
[...] Pour atteindre cet objectif, la stratégie de l'entreprise se base autour de trois axes majeurs : poursuivre son développement par une croissance interne, en remportant de nouveaux contrats publicitaires auprès des villes, collectivités locales, métros et aéroports qu'il juge les plus attractifs ; procéder à des acquisitions ciblées (comme son plus grand concurrent Clear Channel ou CBS Outdoor), lui permettrait d'acquérir, ou de renforcer, sa position de leader sur certains de ses marchés. Le groupe souhaite également que l'innovation soit au cœur de tous ses projets. JC Decaux désire augmenter sa part de marché dans la communication extérieure en créant un réseau national. Il va donc favoriser les synergies entre les différentes équipes afin que l'entreprise garde une place prépondérante dans ce marché ; optimiser le potentiel commercial et la rentabilité de ses réseaux publicitaires dans tous les pays où le groupe exerce ses activités. [...]
[...] Le groupe a par ailleurs reçu des dividendes des sociétés non consolidées pour 0,6 million d'euros et des sociétés mises en équivalence pour 9,5 millions d'euros. VI/ Analyse des ratios Taux d'endettement et cash flow disponible On remarque une augmentation importante des cash flows disponibles entre 2007 et 2009. En effet, ceux-ci sont passés de 67 millions d'euros à 165 millions d'euros. Cette progression peut notamment s'expliquer par le développement de l'activité du groupe, par son expansion géographique avec l'arrivée dans les pays émergents, par son innovation et son évolution technologique. [...]
[...] Il vaudrait mieux se tourné vers un secteur qui n'a pas autant subi la crise que le secteur de la communication et de la publicité. Il ne faut pas pour autant écarter définitivement JC Decaux du portefeuille car les analystes prévoient une reprise de la croissance en 2011, il faudra alors refaire une analyse pour voir si l'investissement est devenu intéressant ou s'il faut encore attendre une meilleure santé financière. Avant la crise la rentabilité financière de JC Decaux était aux alentours de on peut donc penser que dans quelques années le groupe atteindra de nouveau de telles rentabilités et devenir intéressant pour y investir. [...]
[...] On observe que ce ratio tend à diminuer fortement depuis 2006. En effet, il est passé de 6,53% en 2006 à 1,34% en 2009. On voit bien en observant ces rentabilités, l'impact de la crise économique mondial sur les années 2008 et 2009. On peut expliquer le passage de la rentabilité économique à la rentabilité financière par l'effet de levier. L'effet de levier est égal à la différence entre la rentabilité financière et la rentabilité économique divisée par la rentabilité économique On peut ainsi déterminer l'effet de levier de JC Decaux : Effet de levier JC Decaux Il est a noté que cet effet de levier est important et relativement constant. [...]
[...] Ainsi, on peut analyser une diminution de 13,3 millions d'euros. De plus, on peut observer que le groupe possède une trésorerie positive depuis plusieurs années. Les flux de trésorerie nets issus des activités opérationnelles Les flux de trésorerie résultant des activités opérationnelles en 2008 s'élèvent à 452,3 millions d'euros contre 373 millions d'euros en 2007. Ainsi, on observe une progression de 21,2%. Cette augmentation est provient essentiellement de la diminution du résultat net et des charges d'actualisation, de l'augmentation des dotations aux amortissements et aux provisions et de la quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence. [...]
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