D'une économie surtout centrée sur l'industrie, nous avons progressivement évolué vers une économie tournée vers les services, notamment ceux destinés à la personne. Dès lors, la notion de performance s'est enrichie avec comme conséquence une profonde mutation du contrôle de gestion.
[...] Le fait que cette approche de pilotage requiert un certain degré de maturité de l'entreprise, ne remet toutefois pas en cause sa pertinence, au regard des nouveaux enjeux de la mesure de performance globale. Ainsi, selon N. Crutzen (Le pilotage et la mesure de performance globale de l'entreprise, p « Ce dispositif semble donc particulièrement propice à la prise en compte et à l'intégration de ces nouveaux enjeux dans le système de contrôle de gestion traditionnel de l'entreprise » (Crutzen, 2010). [...]
[...] Elle voit dans l'implantation de tels systèmes un renforcement du contrôle diagnostic à la fois sur le plan stratégique et opérationnel grâce à un reporting plus dense et plus fiable. F. Meysonnier et F. Pourtin soulignent toutefois les limites des ERP en mettant en avant la complexité de leur intégration source de problèmes organisationnels, ou encore le fait que de nombreux logiciels spécifiques sont développés autour afin de palier leurs carences (difficultés d'accès à certaines données, problèmes de format etc.). [...]
[...] Nous sommes dans ce cadre bien loin du contrôle de gestion discret, pour au contraire tendre vers l'amélioration continue des processus, en l'occurrence principalement celui de la satisfaction du client. La performance opérationnelle repose dans ce cas précis sur l'adoption des meilleures pratiques. F. Meyssonnier (Le contrôle de gestion des services : réflexion sur les fondements et l'instrumentation, p 97) insiste sur la « coproduction du service avec le client » comme cadre le plus pertinent pour jauger la performance des services. Ce sont des ajustements successifs qui améliorerons cette performance opérationnelle. [...]
[...] Le contrôle de gestion au service de la performance de l'entreprise Revue de littérature pour une analyse théorique de la problématique Table des matières Introduction 2 I. Les bases du contrôle de gestion moderne 3 A. Le concept de « contrôle de gestion » au travers des âges 3 B. La fonction contrôle de gestion au sein de l'entreprise et ses missions 4 C. Les limites intrinsèques du contrôle de gestion 5 II. Des outils classiques optimisés par des apports technologiques récents 7 A. Le calcul des coûts et la comptabilité de gestion 7 B. Tableaux de bord, plans et budgets 8 C. [...]
[...] Ainsi, « le contrôle de gestion est une sous-composante du contrôle organisationnel et permet de manager » (Berland, p 15). Dans cette logique, le contrôleur de gestion n'est pas à proprement parler un manager opérationnel puisque nous avons défini la fonction comme étant un appui pour les autres fonctions. Toutefois, le contrôleur de gestion agit comme un « facilitateur », celui qui en quelque sorte met de l'huile dans les rouages et permet aux opérationnels de prendre les bonnes décisions. [...]
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