Imputation rationnelle, contrôle de gestion, activité habituelle, activité réelle, éléments au bilan
La méthodologie de calcul des coûts complets souffre d'un manque de rationalité.
Par exemple, s'il y a 2000 EUR de charges fixes à répartir pour une production de 10 machines, nous avons une répartition des coûts de 200 EUR.
Mais si la production augmente, et qu'il y a 20 machines produites, le coût unitaire sera de 100 EUR.
[...] Par exemple : coefficient d'imputation rationnelle : 0,80. Montant des charges fixes : 1000 EUR. Coût de la sous activité : 0,80) * 1000 = 200 EUR Il peut également y avoir un boni de sur activité si jamais le coefficient d'imputation rationnel est supérieur à 1 = 100% en l'espèce). Ainsi, la valorisation des stocks se fera au plus juste, ce qui est en accord avec la méthodologie du Plan Comptable Général (PCG 99 - valorisation des stocks au coût complet avec imputation rationnelle des charges fixes) La principale difficulté de cette méthode réside dans l'imputation d'un niveau normal d'activité. [...]
[...] Ainsi, la sur activité ou la sous activité pose un problème de valorisation en méthode des coûts complets. C'est pourquoi il faut chercher à déterminer la valorisation juste des éléments au bilan, et la méthode de l'imputation rationnelle répond à cette attente. Le but de cette méthode est de constater un coefficient d'imputation rationnelle, qui s'obtient en posant : Activité habituelle Activité réelle Ensuite, on peut multiplier ce coefficient par le montant global des charges fixes. Les charges fixes n'étant pas imputées correspondent alors au niveau de sous activité de l'entreprise. [...]
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