Nous allons nous intéresser à savoir par quels procédés les chargés de clientèle vont exploiter, analyser et interpréter les informations financières que leur transmet la clientèle professionnelle. La démarche consiste à partir d'outils tels que les soldes intermédiaires de gestion, la capacité d'autofinancement, le fonds de roulement, les besoins en fonds de roulement de parvenir à faire une synthèse des points forts et des points faibles d'une entreprise.
Cette phase induit que le chargé de clientèle ait en sa possession, différents documents. Il s'agit des comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) ainsi que la liasse fiscale des 3 dernières années, sauf pour le cas d'une création pure et simple de société.
[...] L'autofinancement : c'est là une partie de la capacité d'autofinancement conservée par l'entreprise après distribution de dividendes. L'entreprise se servira de cette manne d'argent pour rembourser des dettes financières, ou renforcer son capital social par exemple. Les ratios de l'analyse de rentabilité Il existe principalement six ratios qui sont utilisés par les chargés de clientèle lors de leur analyse. Le niveau de frais financiers : Il s'agit de la part des frais financiers sur le chiffre d'affaires. C'est la mesure du poids de la dette de l'entreprise et sa capacité à faire face à son remboursement. [...]
[...] La trésorerie à l'actif : il s'agit du solde du compte en banque de l'entreprise. La trésorerie au passif : si cela est le cas à l'arrêt du bilan, le banquier devra voir quelle en a été la cause. Il pourra faire cette comparaison avec les relevés bancaires de son client. Il pourra en outre et selon des critères (activité) ouvrir une ligne de découvert avec son client qui devra être régulièrement mise à jour. La trésorerie nette : c'est la différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement. [...]
[...] Structure des emplois stables : c'est le rapport entre les emprunts à moyen ou long terme sur la surface élargie. C'est pour voir le niveau d'endettement actuel de l'entreprise. C'est très important, surtout si l'entreprise demande un financement à son banquier. La capacité d'endettement : il s'agit du rapport entre les emprunts à moyen ou long terme sur la capacité d'autofinancement. Il est calculé en nombre d'années de capacité d'autofinancement. Cela indique le nombre d'années qu'il faut à l'entreprise pour rembourser ses emprunts. Quand la situation est bonne, la capacité d'endettement est de 3 ans au maximum. [...]
[...] C'est ce qui permet de rémunérer ce qui a participé à sa formation (personnel, actionnaires, prêteurs, entreprise, État). L'excédent brut d'exploitation : c'est le solde de ce qui reste de la valeur ajoutée après rémunération des salariés et de l'État, en d'autres termes, elle est l'image de la ressource qu'obtient l'entreprise du seul fait de son exploitation sans prendre en compte le type de financement, les amortissements ou de l'impôt sur les sociétés. C'est donc le meilleur indicateur pour connaitre les performances industrielle et/ou commerciale de l'entreprise. [...]
[...] L'analyse de la structure financière permet donc au banquier de voir si l'entreprise est gérée correctement par ses dirigeants. Il s'agit là de mesurer les aptitudes de la direction de l'entreprise concernant sa bonne gestion. L'analyse de la trésorerie Ici nous allons nous intéresser aux postes d'actif et de passif de bas de bilan. Dans un premier temps, nous allons déterminer les termes, pour ensuite voir les ratios qui servent au quotidien aux chargés de clientèle. Les besoins d'exploitation : Ce sont tous les besoins que nécessite l'exploitation. [...]
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