En comparaison à celui pratiqué dans les entreprises, le contrôle de gestion n'est fondamentalement pas différent dans les banques. On remarque ainsi que ses objectifs sont identiques ; il n'y a réellement que les sujets d'étude qui diffèrent. Dans un secteur qui les oblige sans cesse à s'adapter, les établissements bancaires ont depuis une dizaine d'années adopté le contrôle de gestion qui s'avère dorénavant être un avantage significatif.
En effet, en raison de la concentration croissante des établissements et de l'arrivée de nouveaux acteurs (ex. : La Banque Postale et les Banques étrangères.) La pression concurrentielle tend à s'accentuer. Ainsi, pour rester compétitives les banques ont fait évoluer leur système de contrôle de gestion, et cela, depuis le début des années 70.
Cette fonction a pris un rôle prépondérant au fil des décennies jusqu'à devenir aujourd'hui, le garant des fondamentaux des institutions financières. Il gère les axes prioritaires de la banque (la production, le produit net bancaire, les charges et les risques) et s'impose comme un décideur important dans le choix de l'affectation des fonds propres.
La fonction a donc connu de grands changements au travers des diverses réformes (Bâle II) et par le biais de l'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).
[...] Ces mutations amènent des transformations dans les outils de gestion, tout d'abord les contrôleurs doivent savoir bien utiliser les progiciels, ce dernier est un gros logiciel qui permet de centraliser plusieurs types de données de l'entreprise et donc d'extraire plus facilement des données fiables. La multiplication des points de vue de la rentabilité implique de nouveaux choix pour les indicateurs et une augmentation des tableaux de bord. Le contrôle du risque par l'intermédiaire des tableaux de bord implique le choix de nouveaux indicateurs. Le tableau ci-dessous montre les indicateurs de risque. [...]
[...] L'évolution du contrôle de gestion bancaire Les Années 70 et 80 Durant les années soixante-dix et jusqu'au milieu des années quatre- vingt les méthodes d'analyses du contrôle de gestion au sein des institutions bancaires n'ont guère évolué. S'appuyant essentiellement sur l'amélioration des techniques d'analyse de marge brute d'intermédiation, les contrôleurs n'ont que partiellement diversifié leurs compétences. A ses débuts le contrôle s'oriente principalement sur des vérifications budgétaires (contrôle de conformité) basées sur une méthode appliquée dans le secteur administratif. Pourtant l'organisation même de la banque est très vite identifiée comme étant un sérieux problème à l'application de cette méthode classique. [...]
[...] En effet toutes ces méthodes permettent encore aujourd'hui d'avoir un meilleur contrôle sur les coûts des banques et enfin de réorganiser les centres déficitaires ou jugés insuffisants au niveau de la productivité. Actuellement, la physionomie du contrôle de gestion bancaire apparaît brouillée, car les différentes logiques continuent à coexister. L'affinement du calcul de coûts opératoires (Thénet), expression d'un contrôle de quantité, côtoie le lancement de démarches plus centrées sur les processus, traduction d'un contrôle axé sur l'efficacité opérationnelle. Les traits dominants sont cependant ceux d'un contrôle de gestion fortement instrumentaliste, expression d'une logique de système. [...]
[...] On commence notamment à voir apparaître un contrôle de rationalité impliquant une nouvelle vision (centre de responsabilités et de profit, mesure de performance) et une nouvelle adaptation de la comptabilité analytique aux spécificités de la banque. Le contrôle de gestion prend alors une part significative dans l'organisation de la banque. Les Années 90 De nouvelles évolutions se profilent durant les années 90 tant sur le plan juridique économique au sein du système bancaire. Celui-ci se diversifie alors en de nouveaux secteurs. Les nombreuses privatisations multiplient les sinistres, accélérant du même coup la restructuration du secteur bancaire. [...]
[...] En effet, en raison de la concentration croissante des établissements et de l'arrivée de nouveaux acteurs (ex : La Banque Postale et les Banques étrangères.) La pression concurrentielle tend à s'accentuer. Ainsi, pour rester compétitives les banques ont fait évoluer leur système de contrôle de gestion et cela depuis le début des années 70. Cette fonction a pris un rôle prépondérant au fil des décennies jusqu'à devenir aujourd'hui, le garant des fondamentaux des institutions financières. Il gère les axes prioritaires de la banque (la production, le produit net bancaire, les charges et les risques) et s'impose comme un décideur important dans le choix de l'affectation des fonds propres. [...]
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