La chute du mur de Berlin en 1989, marquant la fin de l'opposition est-ouest, allait marquer la consécration d'une seule forme de pensée économique : l'économie de marché. Tous les pays industriels et la plus grande partie des pays dits émergents allaient adopter ce principe. « L'ensemble des relations économiques entre les nations est régi désormais selon la «loi » de l'offre et de la demande qui s'impose aux marchés commerciaux, économiques et financiers » (D. Corfmat, A. Helluy, P. Baron). C'est la mondialisation de l'économie.
Depuis, les marchés se sont agrandis passant d'un niveau national, au niveau européen puis international. Avec la mondialisation, il faut réinventer les produits pour les adapter au nouvel environnement, il faut concevoir de nouveaux moyens de distribution. La mondialisation fait également apparaître de nouveaux concurrents dont on ignorait complètement parfois l'existence.
Avec la mondialisation, il est urgent de rechercher des partenariats seuls garantis pour un réel développement. Se rapprocher d'autres entreprises en mettant en commun la clientèle, favoriser les synergies sont désormais des pratiques courantes dans toutes les entreprises qui souhaitent s'externaliser.
L'entreprise doit ainsi complètement revoir son mode de fonctionnement et surtout elle doit être en mesure de remettre en cause ses métiers et identifier ses compétences clés. Toutes ces contraintes obligent souvent les grandes entreprises à se recentrer sur leur cœur de métier et externaliser toutes les activités annexes. On voit alors naître un environnement nouveau pour l'entreprise avec un réseau de partenaires, des compétences et des experts.
Toutes ces contraintes de l'environnement entraînent obligatoirement des erreurs et méritent un réel apprentissage des nouveaux marchés sur lesquels l'entreprise va devoir s'implanter. Qui dit apprentissage dit apprendre (apprendre de nouveaux modes de production, concevoir de nouveaux modes de distribution, apprendre à communiquer à une nouvelle clientèle, rechercher de nouveaux partenaires …)
Cela suppose d'appréhender complètement tous les nouveaux paramètres de l'entreprise afin de minimiser les risques d'erreurs. Le thème de recherche prend alors tout son sens. En effet, plus l'environnement extérieur à l'entreprise est instable, plus l'entreprise se développe, plus il est urgent de mettre au point tout un système de contrôle (contrôle interne, contrôle de gestion…), afin de disposer d'un maximum d'indicateurs susceptibles de renseigner les décideurs sur les opportunités et les menaces.
Avoir une bonne perception des évolutions politiques nationales et internationales et pouvoir les anticiper permet aux d'avoir une vision long terme de l'entreprise. Tout indicateur économique, financier, social, politique doit alors se révéler comme une véritable source d'information capable de donner des renseignements sur les conflits internationaux et leurs évolutions futures.
Ainsi, une bonne connaissance des politiques nationales des pays constituant les nouveaux marchés permet de mettre sur une meilleure stratégie de développement et des organisations plus adaptées.
Les entreprises évoluent de plus en plus dans un environnement complexe, car la mondialisation, la révolution des technologies de l'information ainsi que les processus d'innovation multiplient les interactions aussi bien dans l'entreprise qu'à l'extérieur de l'entreprise. Nous sommes dans un monde où l'accès à l'information paraît presque infini, permanent et accessible à tout le monde. Toutes ces informations à synthétiser, à combiner et à restructurer rendent complexe une réalité et une situation de l'entreprise à un moment donné.
[...] Le terme de contrôle organisationnel enveloppe également la notion de contrôle interne. Le contrôle interne est l'ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l'entreprise. Il a pour but, d'un côté d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information, de l'autre l'application des instructions de la direction et de favoriser l'amélioration des performances. Il se manifeste par l'organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités de l'entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci. ( Ordre des experts-comptables et des comptables agréés, 1997) Cinq catégories d'acteurs interviennent souvent dans le processus de contrôle en entreprise les dirigeants, les employés, les intervenants extérieurs, les actionnaires et l'environnement avec lequel aucune transaction n'est possible. [...]
[...] En effet il est quasiment impossible de concilier dimensions humanitaires et sociales et maîtrise des coûts. Audrey GUIDET pense que le rôle du contrôleur sera plus de motiver, de responsabiliser et dialoguer avec les partenaires internes et externes afin de trouver des compromis. Le contrôle de gestion a fait son apparition également dans les entreprises publiques, en effet bien qu'ayant des missions d'intérêt général, on pense que les entreprises publiques se doivent désormais d'être, elles aussi rentables, efficaces et performantes. [...]
[...] PARIBAS, dans une interview accordée à Option Finance, 63, mai 1989 «les banques sont des entreprises. Quand les conditions d'exercice des métiers sont bouleversées par les déréglementations, l'explosion des marchés, l'ouverture des frontières, la révolution des techniques de l'information, l'entreprise bancaire doit avoir une stratégie. Mais elle doit aussi rester à l'écoute des clients et des marchés et gérer serré, car la rentabilité est, plus que dans tout autre secteur économique, la condition du développement Ainsi depuis une quinzaine d'années, l'environnement bancaire a beaucoup évolué. [...]
[...] On parle également de contrôle d'entreprise. Il oriente les actions des dirigeants et de leurs subordonnés et permet de maîtriser les échanges en interne comme en externe. Il faut préciser que le contrôle de gestion fait partir du contrôle organisationnel. Son rôle est de permettre aux dirigeants de mieux percevoir la cohérence entre les différentes actions au quotidien et les actons définies sur le long terme. Il n'est pas nécessaire de préciser que le terme de contrôle entretient un rapport étroit avec celui de pouvoir. [...]
[...] Buhler sur un échantillon de 72 entreprises françaises non représentatif au sens statistique suivant certains critères tels le contexte de l'entreprise (taille, rigidité technologique, contrainte de l'environnement concurrentiel les structures et les processus (configuration structurelle de l'entreprise, degré de différenciation des fonctions l'environnement de la tâche du contrôleur de gestion (diversité de ses responsabilités, formalisation de la fonction les caractéristiques individuelles du contrôleur de gestion (âge, formation, expérience dans les postes opérationnels), etc. ont donné des résultats édifiants même s'il faut éviter toute volonté de généralisation. Cette étude fait apparaître : - Que le contrôleur de gestion a autant de chance de se voir cantonner à un rôle de compilation de documents que la technologie de l'entreprise est souple et qu'elle doit faire face à de fortes contraintes externes et que l'organigramme est aplati. - -Que dans une structure de grande taille, son rôle est généralement tourné vers une aide au diagnostic. [...]
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