Le contrôle de gestion et le système d’information : quel rôle joue le contrôleur de gestion dans un système d’information ?

Résumé du document

Depuis le début des années 90, les directions informatiques ont vu leur budgets informations décuplé (Les dépenses informatique, de 1993 à 1998, ramenée au chiffre d'affaires sont passée de 3.7 à 4% pour les membres du CIGREF)

Ces directions informatiques sont, depuis, devenue la direction de système d'information. En effet, ce service prend en charge la maintenance des systèmes informatiques mais aussi les processus des métiers ainsi que les flux d'informations provenant de ces processus. Pour expliquer et maîtriser les coûts auprès de leurs directions générales, les Directeur des Systèmes d'Informations ont fait appel aux contrôleurs de gestion.

Ainsi nous nous sommes posé la question : quel rôle peut jouer le contrôleur de gestion auprès du système d'information et de la direction ?

Dans une première partie, nous expliquerons les différentes phases d'évolution du système d'information puis dans une seconde les actions possibles du contrôleur de gestion au sein de la DSI.

Extraits

[...] D - Phase d'ouverture Dans la majorité des entreprises, la frontière naturelle du système d'information est le périmètre de celle-ci. Cependant, si l'on veut proposer aux centres de profits des organisations différentes, reposant sur le partage d'information et de système, on peut ouvrir nos systèmes sur des partenaires externes sur l'ensemble de la chaîne de valeur, tel que la chaîne logistique de l'entreprise. De cette façon, toutes les activités d'une entreprise, interne ou externe, sont intégrées et organisées autour du système d'informations. Ainsi, le système d'information devient un avantage concurrentiel indéniable. [...]

[...] L'information est le 1er niveau d'action du contrôleur de gestion. Cette action part du fait que la volonté du contrôleur de gestion est de comprendre l'ensemble des coûts du SI. L'objectif pour le contrôleur de gestion est de donner une vision la plus large possible à la direction générale. Les outils classiques du contrôleur de gestion à l'informatique sont : - les UO (unités d'œuvre), les coûts de jour-homme, du Mips ; - le suivi budgétaire classique (calcul des écarts, prix de revient, respect des enveloppes budgétaires) ; - parfois le contrôle des engagements et la vérification des factures. [...]

[...] En effet, ce niveau dépasse la simple notion de la gestion budgétaire effectuée par le contrôleur de gestion. Ce deuxième niveau permet au contrôleur de gestion de proposer à l'informatique une vision analytique des coûts. Les outils qu'utilise le contrôleur de gestion sont principalement : - des prix de revient (par application, par projet ) dans un souci d'amélioration permanente des coûts de l'informatique ; - des contrats de services internes (engagement de l'informatique vis-à-vis de ses clients internes). Un client interne est un département (site) qui consomme les services d'un autre département (site) de la même entité. [...]

[...] Il utilise des outils de planification et de Value Management. De même, il doit comprendre les évolutions futures du métier de l'entreprise afin d'aider le directeur des systèmes d'information à anticiper sur les éventuelles conséquences sur la gestion de ces systèmes. Le directeur des systèmes d'information doit être capable, grâce au contrôleur de gestion, de fournir des informations sur la préparation, la coordination et l'instruction des budgets. Il donnera, donc, une vision transparente et synthétique des indicateurs-clé de performance aux décideurs de l'entreprise. [...]

[...] Ainsi leur aide devient de plus en plus précieuse pour les directeurs de systèmes d'informations puisqu'ils les aident à rendre compte de la création de valeur de leur système, et ainsi obtenir un avantage concurrentiel indéniable. De plus, les systèmes tendent à être intégrés verticalement, ce qui peut apporter des risques. En effet, les avantages concurrentiels peuvent être compromis lorsque la stratégie de l'entreprise et ses innovations devient ‘ouvertes' aux profanes. Est-il encore possible de maintenir des avantages concurrentiels lorsqu'on investit dans la technologie des systèmes d'information, lorsqu'ils sont intégrés ? [...]