Donc le reporting est un outil indispensable pour le contrôleur de gestion, dont la mission consiste à élaborer et définir les objectifs de l'entreprise au niveau opérationnel. Il va élaborer des prévisions budgétaires, le but étant d'assurer une cohérence entre les objectifs et les possibilités financières. Une fois fait, celui-ci va procéder au contrôle de toute l'opération, en effectuant un suivi permanent des résultats. Il analyse alors les différences qui peuvent exister entre les prévisions et les résultats obtenus. Si des écarts apparaissent, il procédera à des ajustements afin que ceux-ci soient minimisés au maximum. Il développe des actions correctives capables de réduire ces écarts.
Un système de reporting comporte deux objectifs principaux :
- disposer d'informations sur les réalisations des entités dépendantes
- agréger ces informations pour avoir une vision globale des réalisations de l'organisation.
Nous pouvons noter qu'aujourd'hui les organisations sont amenées à évoluer beaucoup plus vite qu'auparavant, donc le reporting doit pouvoir s'adapter en permanence à son environnement économique, juridique, aux besoins et à la stratégie de l'entreprise.
Nous allons, en premier temps, définir le reporting en général, puis notre deuxième partie consistera à voir les éléments d'évolution du reporting au service du contrôle de gestion, en faisant un zoom sur les impacts des nouvelles normes sur cet outil, particulièrement la norme IAS14 qui a touché le reporting externe puis le reporting interne. En dernier lieu, nous allons présenter des cas concrets de reporting pratiqué dans différentes entreprises.
Mots clés: étude sur le reporting, gestion, contrôle de gestion, IAS 14, service achat, périodicité, périmètre, reportings financiers, interne, externe, structures de gestion, informations, rendre compte, rapport, DAS, évaluation
[...] Il doit être en adéquation avec les besoins et les obligations légales. Le reporting évolue dans le temps et est propre à chaque entreprise. Nous avons noté, également, que le reporting externe influence la composition du reporting interne, comme la mise en place de la norme IAS 14 dans le reporting externe qui a entraîné une modification du reporting interne. Cependant, il serait intéressant d'analyser plus en profondeur chaque élément du reporting interne qui a dû être modifié par l'impact des nouvelles normes comptables et financières sur le reporting externe. [...]
[...] Charges d'amortissement ; 8. Autres charges sans contrepartie de trésorerie ; 9. Part de l'entreprise dans le résultat net d'une entreprise associée. Pour le second niveau d'information sectorielle, seuls les points sont à renseigner. Le résultat net sectoriel doit intégrer l'ensemble des éléments du résultat net provenant des actifs ou passifs affectés au secteur, y compris les éléments exceptionnels, tel que l'impact de mesures de restructuration. La mise en place des normes IFRS constitue ainsi une opportunité de rapprocher le reporting interne du reporting financier. [...]
[...] La répartition des transactions liées au cycle de ventes s'opérera facilement. En revanche, elle peut s'avérer plus difficile pour celles liées au cycle achat si celui- ci est basé sur des familles d'achat. De nouveaux indicateurs seront donc créés dans les bases de données, soit pour intégrer ces nouvelles notions bilancielles par secteur, soit pour compléter des éléments du compte de résultat calculés différemment des normes françaises. L'exemple du groupe Go-Sport : Représente plusieurs enseignes : Go-Sport, Courrir, Movie sport, etc . [...]
[...] (Coût estimé du projet : 10 Millions de sur plusieurs années). III. Cas concrets A Le reporting au sein du service achat, chez mge 1. Le reporting prévisionnel Dans cette entreprise, chaque acheteur doit effectuer un reporting mensuel destiné à son directeur de marché en expliquant les sources d'écarts et en relatant les faits marquants du mois. Le Directeur de marché à son tour effectue la synthèse des reportings de ses acheteurs. Tous les mois, une réactualisation de la re prévision des résultats à fin d'année est faite en termes de volumes de productivité. [...]
[...] Celles-ci sont souvent utilisées dans le cadre du reporting interne de gestion par opposition aux données comptables servant plutôt de base au reporting financier externe. En effet, les données analytiques échappent, par nature à toute normalisation externe et permettent d'obtenir des éléments de réalisation selon une classification propre et adaptée à l'entreprise. Il peut s'agir, par exemple : -d'un classement des charges non plus par nature, mais par fonction ; -d'une segmentation par zone géographique, par activité (métiers, lignes de produits, processus de fabrication, circuits de distribution, etc. [...]
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