En l'espace de vingt cinq ans, le bilan global des écosystèmes naturels fait état d'une diminution de 30% des richesses naturelles de la terre. En 1945, 60 000 tonnes de pesticides étaient utilisées contre 2,5 millions en 1995. À cause du déversement massif de ces produits, un milliard d'hectares de terres autrefois cultivables ne le sont plus désormais. Ce type de phénomène oblige la société à mieux prendre en compte les enjeux environnementaux. Ceci a conduit à une réglementation ayant pour objectif de modifier les comportements de tous les acteurs économiques pour préserver l'environnement.
Ces lois jouent un rôle de plus en plus important au sein des entreprises. Elles les contraignent à engager certaines dépenses et à produire des informations spécifiques.
La plus connue est le protocole de Kyoto. Il a été adopté par les gouvernements des différents pays signataires comme une solution incontournable au réchauffement climatique. Il vise ainsi à réduire les émissions humaines de gaz à effet de serre, soupçonnées d'être la cause principale du réchauffement climatique. Ce protocole impose aux entreprises d'émettre moins de gaz à effet de serre. Les entreprises doivent donc s'impliquer et gérer de nouveaux coûts : les coûts environnementaux.
Cependant ces changements donnent lieu à de nombreuses interrogations pour les organisations. Dans une optique de gestion, on peut dégager deux questions majeures : Comment mesurer la performance environnementale d'une entreprise? Quels sont les difficultés et les enjeux rencontrés?
Dans un premier temps, nous étudierons donc les principales méthodes de gestion permettant d'évaluer la performance environnementale des organisations. Puis dans un second temps, nous verrons les enjeux et difficultés rencontrés par les entreprises lors de la prise en compte des coûts environnementaux.
[...] À cause du déversement massif de ces produits, un milliard d'hectares de terres autrefois cultivables ne le sont plus désormais. Ce type de phénomène oblige la société à mieux prendre en compte les enjeux environnementaux. Ceci a conduit à une réglementation ayant pour objectif de modifier les comportements de tous les acteurs économiques pour préserver l'environnement. Ces lois jouent un rôle de plus en plus important au sein des entreprises. Elles les contraignent à engager certaines dépenses et à produire des informations spécifiques. La plus connue est le protocole de Kyoto. [...]
[...] Cette motivation paraît surprenante et injustifiée si l'on prend l'exemple, en matière d'installations classées, de certaines sanctions administratives telle la consignation qui vise à remettre dans les mains d'un comptable public les sommes nécessaires pour la réalisation des travaux visant précisément à réparer le dommage causé par l'installation classée, par exemple lors d'une pollution accidentelle. Les dépenses environnementales La gestion environnementale fait appel aux outils traditionnels de la comptabilité financière. L'entreprise doit définir précisément le périmètre des indicateurs de développement durable sachant qu'ils doivent permettre : - D'une part de tenter de réparer les dégradations environnementales provoquées par son activité (action curative), celles-ci engendrent un coût d'entretien et de réparation. - D'autre part, l'organisation peut chercher à éviter toutes nuisances environnementales (actions préventives) donnant lieu à un coût d'évitement. [...]
[...] Les tableaux de bord vert par l'intermédiaire des indicateurs qui le composent, permettent de satisfaire en partie cette demande. De plus, l'information transmise peut être orientée en fonction du type d'acteurs auxquels on a à faire. En effet, les consommateurs seront satisfaits par des indicateurs simples et peu nombreux. Les pouvoirs politiques par leurs pertinences, tandis que les scientifiques par leurs technicités. L'entreprise met ainsi en avant les efforts qu'elles effectuent pour réduire ses impacts négatifs sur l'environnement pour chacune de ces populations. Leurs Conceptions Le tableau de bord doit être cohérent avec la politique environnementale de l'organisation. [...]
[...] Enfin, les entreprises peuvent présenter et ventiler les dépenses environnementales à partir de la classification Eurostat selon deux tableaux : - le 1er niveau de la nomenclature européenne est classé par domaine : o protection de l'air ambiant et du climat, o gestion des eaux usées, o gestion des déchets, o protection et assainissement du sol, des eaux souterraines et des eaux de surface, o lutte contre le bruit et les vibrations, o protection de la biodiversité et du paysage et contre les rayonnements, o recherche et développement, o autres activités de protection de l'environnement. - le 2e niveau est classé par types d'action : o prétraitement, traitement et élimination, o mesure et contrôle, o recyclage, valorisation, o prévention des pollutions. La Méthode du coût complet environnemental L'évaluation du coût complet environnemental nécessite l'utilisation de méthodes efficaces et internationalement reconnues. Pour cela, elle se base sur un nouvel outil : l'analyse des coûts du cycle de vie (ou Life Cycle Cost). Celui-ci dépasse le simple constat des dépenses environnementales. [...]
[...] Par exemple pour le cas d'un tableau de bord mensuel, il ne faut pas que son délai d'élaboration soit supérieur à plusieurs semaines. Un indicateur doit comporter les caractéristiques suivantes : - Il doit être précis, il conviendra alors de choisir une unité de mesure exploitable et conforme au système d'information afin de présenter chaque année les mêmes informations et permettre d'en observer l'évolution. - On doit pouvoir le vérifier, c'est-à-dire que les données sont disponibles et ont une valeur scientifique. - L'indicateur doit être pertinent dans le contexte où il évolue et être le plus représentatif possible. [...]
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