Nous vivons une époque où la disparition des frontières économiques entre les différents marchés nationaux est à l'origine de la globalisation caractérisée par la haute compétitivité, où les entreprises individuelles et les sociétés de petite ou grande taille sont en constante restructuration. De ce fait la diffusion de l'information joue un rôle essentiel dans la vie professionnelle et personnelle de tous les acteurs économiques. Cette nouvelle ère, qui a créé un marché global et a permis l'interaction entre les personnes de différents endroits dans le monde, peut être considérée comme une révolution du savoir et de l'information.
La principale caractéristique de cette nouvelle révolution est le fait de ne pas différencier le type, la taille des marchés et les entreprises qui les constituent. Indépendamment de la portée ou du secteur d'activité de l'entreprise, les opportunités mais aussi les menaces seront importantes et le management de ces entreprises sera caractérisé comme un facteur de succès ou de faillite.
Bien entendu, les restructurations, nécessaires pour s'adapter à cette nouvelle réalité, sont vitales pour les grandes entreprises, essentiellement celles mises en concurrence directe avec des multinationales étrangères, de ce fait les recours techniques, financiers et humains ont été adaptés en fonction de cet aspect. Cependant dans les micros et petites entreprises, on observe fréquemment des avis bien plus critiques. Du fait d'une faible connaissance des techniques administratives associées à des problèmes de capacité d'autofinancement ainsi qu'à la difficulté d'obtenir des financements externes, les chefs d'entreprise des petites entreprises finalement se marginalisent face à cette révolution.
Afin que ces entreprises ne deviennent pas des victimes de cette nouvelle réalité, elles doivent être accompagnées par des professionnels, l'expert-comptable peut en être un acteur majeur. L'objectif du présent mémoire consiste, à partir de concepts et pratiques existants basées sur la norme ISO 9001, à proposer des outils simples et accessibles, qui sont adaptés aux petites entreprises et que l'expert-comptable pourra exploiter dans l'accomplissement de sa mission d'accompagnement.
[...] Cet aspect facilite la mise en place de systèmes d'amélioration de l'organisation et de la qualité. Ci-après quelques points forts relevés dans un grand nombre de petites entreprises : - forte proximité des acteurs dans un réseau local et régional, - proximité entre dirigeant et employés Par ailleurs on remarque que le petit entrepreneur est plus à même de prendre des risques et réaliser des changements structurels qu'une grande entreprise et ce dès lors qu'on lui met en place un plan de restructuration et des études lui démontrant le bien-fondé de ces actions. [...]
[...] La difficulté ne résidera pas dans l'évaluation du prix de vente par heure mais plutôt au niveau de la quantité d'heures. La mission devra se dérouler dans le quota d'heures imparti sauf cas exceptionnel. La mission est composée de plusieurs tâches pour lesquelles un temps de traitement doit être défini. Pour cela il faudra évaluer avec précision le temps à passer pour chaque tâche. Les différentes phases de la mise en place du système qualité sont très importantes mais l'essentiel du travail est la validation de l'implantation. [...]
[...] La quatrième étape être rigoureux implique que le chef d'entreprise devra mettre en place des procédures permettant d'améliorer les conditions de travail et de vie des salariés au sein de l'entreprise. Il faudra tenir compte de la législation en matière de conditions de travail, respect des normes de sécurité et s'assurer de la bonne application de la convention collective. Le niveau du bruit dans les locaux est un point très sensible pour le bien-être des salariés. De plus, il faut également rappeler que la répétitivité des tâches est à éviter. [...]
[...] La méthode des cartes de contrôle est particulièrement bien adaptée à un usage dans les ateliers grâce à une exploitation ingénieuse et élégante des représentations graphiques, qui permet de limiter le recours à la théorie mathématique. La qualité des produits étant définie par un ensemble de grandeurs physiques mesurables, supposées suivre des distributions statistiques, la carte de contrôle fournit, par une procédure en définitive assez simple, une représentation visuelle de l'évolution des paramètres de la distribution (moyenne et dispersion). Si l'on se base sur ses théories, il existe deux types de causes de variabilité d'un processus de production ; les causes communes et les causes spécifiques. [...]
[...] DEMING, ses travaux se basaient sur le principe que tous les acteurs au sein d'une entreprise devaient travailler selon une procédure systématique recherchant l'implantation de la qualité. Deux autres théoriciens ont développé des concepts autour de la qualité totale, il s'agit de J. M. JURAN et Kaoru ISHIKAWA. Le premier est allé au Japon en 1954 sur invitation de la J.U.S.E. afin d'y présenter de nombreux aspects gestionnaires de la qualité. Ses travaux sont essentiellement reconnus par les trois processus basiques de gestion, la trilogie de JURAN[11]. Quant à Kaoru ISHIKAWA, il a essentiellement travaillé sur l'amélioration de la qualité des procédures et des produits finaux. [...]
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