Dans le champ de la gestion financière, la gestion de trésorerie se rapporte aux flux financiers à court terme, autrement dit concerne les postes de bas de bilan en comptabilité française. Or la trésorerie est la traduction financière de l'intégralité des actes de gestion de l'entreprise, qu'il s'agisse du cycle d'exploitation, du cycle d'investissement ou encore des opérations hors exploitation.
Les mouvements de trésorerie traduisent in fine la situation financière de l'entreprise. L'évolution journalière des liquidités n'est que le reflet de celle-ci. La trésorerie d'une entreprise prospère est abondante ; tandis qu'une entreprise en crise est menacée par la cessation de paiements.
C'est pourquoi l'optimisation de la trésorerie fait aujourd'hui partie des préoccupations des groupes. Au-delà de la trésorerie, c'est toute l'activité de cash management qui est mise en avant. Car le cash management ne se limite pas à la gestion des soldes en vue de constituer et optimiser une position globale de trésorerie, il englobe également la gestion des flux. La notion de flux, prise ici au sens large, couvre à la fois les paiements/recouvrements vis-à-vis des clients et fournisseurs externes, mais aussi ceux internes au groupe. Tout projet d'optimisation doit donc intégrer à la fois l'analyse des soldes mais aussi celle des flux.
Le cash management est ainsi au cœur des préoccupations des entreprises. Ses enjeux sont tels, qu'une refonte des outils et procédures de cash management est désormais appréhendée et conduite par les groupes comme un véritable projet. L'implication souhaitable de la direction générale est à la fois un signe de l'importance reconnue à celui-ci et un facteur de sa réussite.
Parallèlement, l'offre bancaire française s'est adaptée aux besoins. A la fois, elle s'est enrichie et elle est passée du stade uniforme à celui du « sur mesure ». Quelques établissements se sont dotés de structures de cash management, ont investi et, en s'appuyant sur leur réseau international, ont ainsi pris place dans le cercle restreint des banques internationales capables, aux yeux des entreprises, de proposer de réels services à la fois domestiques et transfrontières.
[...] Le budget de trésorerie fait apparaître les soldes en fin de mois qui témoignent des insuffisances de trésorerie ou des excédents. On établit le plan de trésorerie en procédant à des ajustements pour résorber ces soldes. Les insuffisances de trésorerie conduisent l'entreprise à chercher des moyens de financement à court terme. Elle devra donc payer des agios qui seront pris en compte dans le plan de trésorerie. Les sources de financement à court terme les plus souvent utilisées sont l'escompte et le découvert bancaire comme on le verra ci-après. [...]
[...] En effet, elle a une durée de vie illimitée (la sortie ne peut se faire que par cession du titre, il n'y a pas de remboursement prévu contractuellement), et son porteur court le risque total de l'entreprise (il ne perçoit aucun revenu si l'entreprise va mal et en cas de liquidation l'actionnaire passe après le créancier dans la répartition du produit de la vente des actifs, autrement dit la plupart du temps, il ne peut rien récupérer). En contrepartie, l'action donne droit au bénéfice et à la participation à la gestion de l'entreprise via le droit de vote. Placement en obligations : Une obligation est un titre de créance négociable représentatif d'une fraction d'un emprunt émis par une entreprise, une entité du secteur public ou l'Etat. [...]
[...] Ratio de liquidité générale (Current ratio) : C'est là un ratio de liquidité qui décrit la capacité de l'entreprise à régler le passif à court terme par l'actif à court terme. Il se calcule ainsi : (actif total à court terme) / (passif total à court terme). Plus il est élevé, plus l'entreprise gagne en liquidité. Ce ratio ne comprend au numérateur que les disponibilités compris les valeurs mobilières de placement). La liquidité des disponibilités est parfaite. Actuellement les entreprises utilisent largement les possibilités de découvert bancaire pour assurer leur trésorerie. [...]
[...] Ces OPCVM recueillent des fonds qu'ils placent en valeurs mobilières (actions, obligations, TCN ) disponibles sur le marché. Les entreprises sont de plus en plus intéressées par les OPCVM de court terme ou monétaires pour placer leurs excédents de trésorerie car elles offrent en effet flexibilité et souplesse d'entrée et de sortie avec des rémunérations sur des périodes très courtes que n'offrent pas les dépôts à court terme auprès les banques. Placements en devise : Les placements en devise sont souvent utilisés pour se prémunir contre les risques de change. [...]
[...] Un second risque inhérent à la centralisation automatique de trésorerie est en effet un risque de non liquidité. Un système de centralisation de trésorerie ne doit pas permettre à une société structurellement débitrice de trouver un financement permanent qui risquerait à terme de mettre en difficulté les autres sociétés du groupe. La responsabilité pénale du dirigeant social pourrait être retenue en prouvant qu'il a délibérément obéré les disponibilités de trésorerie de sa société de façon telle qu'il n'a pu faire face à un engagement prévisible. [...]
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