Coûts fixes, coûts variables, coût directs, coûts indirects, économies d'échelle, économies d'envergure
- Les coûts directs : ils sont directement imputables à la production d'un B&S donné, à l'exécution d'une opération. L'essentiel des coûts directs reposent dans l'achat de matière première, d'énergie, d'équipement (machine), et tous les coûts liés à la MdO des exécutants.
- Les coûts indirects : ce sont les coûts transversaux, communs à toutes les activités de l'entreprise. Les coûts d'administration, de gestion, et toutes les autres fonctions de l'entreprise qui ne sont pas la production ou la distribution font partis des CI. On parle des activités tertiaires internes à l'entreprise. Si l'entreprise décide de sous-traiter cette partie de l'activité de l'entreprise, ces coûts deviendront des coûts variables. Les coûts indirects sont essentiellement des coûts de MdO administrative.
[...] Limites : Quand la production augmente, on repartit mieux les coûts fixes, d'où les économies d'échelle. Cependant, les coûts indirects, notamment d'organisation augmentent eux aussi plus que proportionnellement par rapport à la production. Ce qui entraine une constance des coûts. L'évolution des coûts est dite non-monotone Les économies d'échelle concernent tous les secteurs d'activité et toutes les fonctions de l'entreprise Les Economies d'envergure 1. Définition : A la différence des économies d'échelle qui concernent le volume de production, les économies d'envergure concernent elles la variété des activités. [...]
[...] Accroitre la polyvalence de l'entreprise, et donc le socle de base. IV La notion de taille optimale : Lorsque l'on combine tous ces effets, toutes ces économies, et que en même temps on prend en compte tous les aspects techniques et organisationnels de la production, l'entreprise doit déterminer un volume de production de telle sorte qu'elle soit au maximum des conditions d'efficience : ce volume optimal de production correspond à la notion de taille optimale. Ce sont en résumé 2 types de facteurs qui impactent sur les coûts : Les conditions techniques de la production, en termes de coût. [...]
[...] Le LBD s'intègre dans ce qu'on appelle l'effet d'expérience : Effet d'exp. = LBD + Economie d'échelle dynamique + Progrès Technique incrémental. La combinaison de ces 3 facteurs permet des économies. Cela a été découvert empiriquement dans l'entreprise TEXAS INSTRUMENT par le cabinet Boston Consulting Group. Le coût unitaire moyen diminue de façon constante à chaque doublement de la production cumulée. On observe ce phénomène dans toutes les industries, le maximum étant de dans l'électronique, et encore dans l'aéronautique, ou dans le secteur de l'automobile. [...]
[...] Pour cela, les entreprises on 2 solutions principales : 1. Substituer les hommes par des machines : on automatise au maximum le traitement des opérations comptables par exemple Externaliser son activité tertiaire (tâches de services), c'est le cas par exemple des activités de traitement informatique, ou la conception de logiciels, sous-traitées en Inde. Cela permet de faire d'une pierre, deux coups : - On fait passer les coûts de main d'œuvre indirects fixes en coûts variables, ce qui permet de les flexibiliser ces coûts en fonction de l'activité. [...]
[...] Avant, elles étaient en aval du processus de production (chaîne). Aujourd'hui on les a remontés en amont. On diversifie donc au maximum l'aval, c'est à dire ce que le client voir dans le produit final (couleur, design, etc.) et les entreprises réalisent des économies d'envergure, et on standardise au maximum l'amont, par exemple le moteur compacte d'une voiture, ce qui permet les économies d'échelle L'effet de synergie 1. Les idées reçues : L'effet de synergie, c'est 1+1=3 : Faux, lorsqu'on parle de synergie, 1+1 n'est pas égal à mais 1+1 est supérieur ou égal a 2. [...]
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