Les provisions doivent être calculés régulièrement et de manière la plus précise possible. Elles sont calculées en général en fin d'année afin de mettre en avant les risques auxquels l'entreprise doit faire face. La veille au sein de l'entreprise est donc primordiale.
[...] En effet, s'il n'y a pas d'emprunteurs donc pas d'investisseurs, l'économie sera ralentie. Par ailleurs, si les banques ne se plient pas aux exigences de la BCE, elles devront en expliquer les raisons, rendre des comptes et se voir attribuer une plus grande surveillance de la part de la BCE. Les créances de plus d'un millier de milliards d'euros ne sont pas concernées. Ainsi, mal provisionner des créances a un impact sur l'économie réelle et la BCE tente de régulariser ce problème. Chaque partie prenante est donc concernée et non uniquement l'entreprise. [...]
[...] Il ne faut donc pas se tromper. A l'inverse, à partir de la cote l'entreprise a une très faible situation financière, des incidents de paiement (à partir de la cote allant même jusqu'au redressement judiciaire ou la liquidation totale de l'entreprise Cette cote est également mise à disposition des banques qui la consultent lors de l'accord de crédit. Les incidents de paiements sont enregistrés dans une base de données. Par ailleurs, les dirigeants de l'entreprise ne doivent pas être fichés à la Banque de France personnellement, c'est - à-dire qu'il ne faut pas qu'ils aient de problèmes de chèques impayés ou autres car c'est un point négatif dans l'analyse financière de leur entreprise. [...]
[...] Lorsqu'il y a une erreur certains sans scrupules manipulent les chiffres pour que l'erreur ne se voit pas. L'erreur peut être détectée lors d'un audit externe ou lors de la cotation par la Banque de France qui est alertée lorsque les montants d'une année sur l'autre ont un fort écart. Les analystes financiers mènent alors leur propre enquête et le bilan est alors corrigé. Chaque inscription sur le bilan doit être justifiée car le comptable ne peut pas inscrire n'importe quel montant. [...]
[...] Malheureusement ces provisions supplémentaires proviennent de l'activité de l'entreprise en elle-même, concernant la transformation des véhicules diesel. Non seulement il convient de bien anticiper les risques mais certains risques peuvent apparaître tout au long de l'évolution de l'activité de l'entreprise elle-même, ce qui devient encore plus complexe à évaluer. Des outils existent pour gérer les risques, comme par exemple le modèle ERM, Entreprise Risk Management. Malgré l'existence de différents outils, il est difficile de prévoir tous les risques ou de connaître leurs conséquences sur l'entreprise. [...]
[...] Les provisions sont des éléments du passif assez important, puisque s'ils sont souvent mal calculés, erronés ou oubliés. C'est un poste essentiel devant être réévaluer chaque année puisque les créances douteuses évoluent régulièrement : faillite, chèques impayés, décès, longues maladies, etc. Les entreprises doivent être les plus transparentes possibles vis à vis de leurs parties prenantes afin de ne pas être sanctionnées. C'est par ce principe que le Conseil d'Etat a modifié les règles de contrôle lors des erreurs injustifiées du montant des provisions, pouvant entraîner des risques financiers. [...]
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