Tout d'abord, les amortissements et les dépréciations font partie du principe de prudence, c'est-à-dire qu'ils permettent à l'entreprise d'établir une comptabilité sur la base d'appréciations prudentes, pour éviter le risque de transfert, sur des périodes à venir, d'incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l'entité.
[...] Tout d'abord il convient de définir la notion d'actif qui sera utilisé tout au long de cet exposé, un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l'entreprise et dont elle attend des avantages économiques futurs. Un actif peut-être amorti, ou déprécié ou les deux à la fois. Ces deux notions constatent une perte de valeur d'un bien ; elles peuvent être réaffectées, diminuées ou annulées. Elles permettent toutes deux de déterminer la valeur nette comptable d'un bien c'est-à-dire sa valeur réelle. Elles respectent toutes deux les principes de prudence et d'indépendance des exercices. Grâce aux dépréciations et aux amortissements, le bilan reflète la valeur réelle des immobilisations. [...]
[...] Cependant leur rôle est différent c'est ce que nous allons voir. Un amortissement peut provenir de critères polyrisques (usure), techniques (obsolescence) ou juridiques (durée de protection). Il revêt donc un critère définitif. Ainsi du matériel informatique usé ne retrouvera plus de valeur ! Par contre un terrain qui a perdu de la valeur du fait du cours de l'immobilier peut en reprendre, on le dépréciera ! C'est également le cas des titres dont le cours fluctue en fonction de la bourse s'ils sont cotés. [...]
[...] L'amortissement permet ainsi de faire apparaître le coût de l'utilisation d'une immobilisation. Pour conclure on peut dire qu'une dépréciation est la constatation que la valeur comptable de l'actif est inférieure à sa valeur actuelle, c'est-à- dire sur le marché pour les titres ou par rapport aux avantages qu'on attend. Alors que l'amortissement est la répartition du cout d'un actif immobilisé en fonction de son utilisation. Ainsi les dépréciations sont basées sur des pertes de valeur non liées à l'utilisation d'un actif, alors que l'amortissement permet de constater cette utilisation. [...]
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